Ce lundi 2 juin, des délégations ukrainienne et russe se rencontrent en Turquie dans le cadre de nouveaux pourparlers visant à trouver une sortie au conflit qui dure depuis plus de trois ans. Mais alors que les combats s’intensifient, les chances d’un accord restent minces.
Ces négociations reprennent un format similaire à celui des pourparlers de mai dernier, qui n’avaient débouché que sur une libération de prisonniers. Côté russe, Vladimir Medinski, proche de Vladimir Poutine, mène la délégation. En face, l’Ukraine est représentée par le ministre de la Défense, Roustem Oumerov. Des conseillers diplomatiques français, allemands et britanniques assistent également aux discussions.
Objectif : augmenter la pression sur le terrain
Alors que Moscou multiplie les frappes de drones et évoque une possible offensive depuis le nord-est de l’Ukraine, Kiev riposte avec des attaques ciblées sur des bases aériennes russes. Pour les deux camps, l’idée est claire : peser dans les négociations par une démonstration de force.
Pourquoi ces pourparlers maintenant ?
La reprise des discussions n’est pas tant une initiative des belligérants qu’un résultat de pressions diplomatiques. Les États-Unis, notamment sous l’influence de Donald Trump, ainsi que les Européens, incitent fortement à une reprise du dialogue.
Une paix encore lointaine
Les positions restent difficilement conciliables. La Russie continue d’exiger des concessions maximalistes, l’Ukraine, de son côté refuse toute capitulation.
Une dynamique de guerre qui prime sur la diplomatie
Enfin, la récente attaque ukrainienne contre l’aviation russe illustre la priorité donnée à la stratégie militaire. Si cette action coïncide avec la tenue des pourparlers, elle s’inscrit surtout dans la continuité des opérations sur le terrain.
La journée de discussions de ce lundi risque d’aboutir, une fois de plus, à une simple affirmation des positions. Tant que l’équilibre des forces n’évolue pas, et qu’aucun cessez-le-feu n’est envisagé, les perspectives de résolution restent lointaines.
source : Le Parisien.
