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Photo : @Greg Fiori

Lyon : Un show explosif entre catch et cabaret burlesque

Ce dimanche après-midi, l’association Brawl Spirit, dirigée par Raphaël Belmont, organisait le deuxième show de la saison 2 de Rock’n Brawl au Rock’n’Hit de Lyon. Un événement spectaculaire où le catch a rencontré le burlesque dans une fusion unique de performance et de divertissement.

Depuis trois ans, Raphaël Belmont et son association font vibrer Lyon au rythme du catch, avec des shows organisés dans des lieux emblématiques comme le Rock’n’Eat. Pour ce deuxième show de la saison, l’énergie était à son comble.

« On pense que tout va rouler, et parfois, il faut remettre les roues en place pendant que le show continue, » confie Belmont, mettant en avant l’esprit d’équipe et l’imprévisibilité du catch.

Parmi les moments forts de la soirée, le match intense entre Eddy Karaoui et Dominique Le Talendier a captivé le public. Karaoui, lutteur expérimenté ayant passé une grande partie de sa carrière au Mexique, a retrouvé celui qu’il considère comme son élève. « Dominique a un parcours inspirant. Il a guéri d’une leucémie et a trouvé sa force dans le catch. Ce soir, il m’a prouvé qu’il était un vrai guerrier. »

Un autre affrontement marquant a opposé Léo Gonzo à Eddy Marston. Léo, qui enchaîne les victoires à Lyon, Bollène et Marseille, a obtenu son rematch tant attendu contre Marston après un match controversé en novembre dernier. Cette fois, Gonzo l’emporte, non sans avoir abimé un ou deux arbitres, mais l’animosité entre les deux catcheurs laisse présager une nouvelle rencontre pour départager les catcheurs.

Queen of the Ring : un cabaret burlesque entre revendication et dérision

Après les combats, le ring a accueilli le cabaret « Queens of the Ring« , pour de somptueuses séances d’effeuillage, ayant pour thème les combats féministes.

La soirée a été organisée par Plume Blanche, l’effeuilleuse militante et Les Polissonnes, les enfants terribles du burlesque lyonnais. Elle a été magnifiquement présentée par la Maîtresse de Cérémonie Babette Des Vices. Celle-ci nous a expliqué que « Le but n’est pas d’être contre les hommes, mais de repenser ensemble nos rapports et de célébrer l’expression de chacun, quel que soit son genre. »

Sur scène, les performances se sont succédés avec une fluidité impressionnante. Entre effeuillage et jeux de rôles, les artistes ont réussi à captiver un public conquis. La line-up, composée de lyonnaises et d’une parisienne, incluait notamment Plume Blanche, Kristen Badass, les Polissonnes et Malice Réglisse, ainsi que l’invitée spéciale Madâme Plumti de Paris, connue pour ses costumes somptueux et sa présence scénique remarquable.

Des catcheurs se sont mêmes prêtés au jeu échangeant leurs rôles au cours de performances inédites.

Un événement qui ancre Lyon dans le paysage du catch français

Si Paris, la Bretagne et certaines villes du sud de la France sont connues pour leur scène de catch dynamique, Lyon est en train de s’imposer comme un bastion incontournable du catch en FranceRaphaël Belmont le revendique : « Mon but est que Lyon devienne une ville du catch, que lorsqu’on pense à cette discipline en France, Lyon soit une référence. »

Avec des événements comme Rock’n Brawl et des initiatives telles que l’ouverture d’écoles de catch locales comme Brawl Spirit et la LWA, la ville affiche un potentiel croissant pour former de nouveaux talents et attirer une audience toujours plus passionnée.

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