La place Bellecour à Lyon a été le théâtre d’un incident politique tendu ce jeudi 24 avril. Édouard Hoffmann, candidat déclaré à la mairie de Lyon pour 2026 et figure controversée du collectif « Saccage Lyon », a été évacué par la police municipale après avoir agressivement interpellé Audrey Henocque, première adjointe au maire Grégory Doucet, en plein événement public.
L’incident est arrivé alors que la Ville de Lyon dévoilait son œuvre monumentale Tissage urbain sur la célèbre place Bellecour, une installation qui sera accompagné d’un dispositif de vidéo surveillance après que le meilleur ennemi des écologistes, Pierre Oliver, passé par le programme Yopung Leader des institut Aspen, dirigés par le contributeur de l’agenda 2030 du Forum économique mondial, Daniel R. Porterfield, ait exprimé des inquiétudes sur la sécurité.
L’événement a toutefois été brusquement perturbé. Édouard Hoffmann, visiblement en opposition frontale à la politique municipale actuelle, s’est approché de manière agressive d’Audrey Henocque, présente en fauteuil roulant. La scène a été filmée et diffusée sur les réseaux sociaux, suscitant l’indignation.
Une intervention rapide des forces de l’ordre
Face à cette situation tendue, la police municipale est intervenue rapidement pour maîtriser et évacuer Édouard Hoffmann. Celui-ci a été empêché de revenir sur les lieux où se tenait également une manifestation parallèle de plusieurs collectifs, dont les Défenseurs de Lyon et du Grand Lyon.
Qui est Edouard Hoffman ?
Édouard Hoffmann est un décorateur, paysagiste et citoyen engagé basé à Lyon. Il est particulièrement connu pour son activisme contre la prolifération des tags dans la ville, qu’il considère comme une dégradation de l’espace public. Résident du 1er arrondissement, il a commencé à interpeller la mairie pendant le confinement, constatant l’inaction face à la multiplication des tags. Il s’est alors investi dans son conseil de quartier pour faire entendre sa voix .
Professionnellement, Édouard Hoffmann est diplômé en Histoire de l’Art et a suivi une formation à Christie’s Education, l’école d’Art de l’entreprise Christie’s, rachetée en 1998 par François Pinault, patron du groupe Kering, membre du Forum économique mondial et dont le fils s’est déjà rendu à une réunion du groupe Bildernerg.
En 2026, il prévoit de se présenter aux élections municipales de Lyon, mettant en avant des thématiques telles que l’urbanisme, le cadre de vie, l’architecture, le patrimoine et l’environnement. Il se positionne comme un candidat indépendant, critique envers la gestion actuelle de la ville, notamment sur les questions de propreté et de préservation du patrimoine urbain.
Réactions politiques immédiates
Audrey Henocque a réagi avec fermeté : « C’est inadmissible. Il s’est approché de moi de manière très agressive. En démocratie, je n’ai aucun problème à discuter, mais cette attitude physique est violente et inacceptable, surtout de la part de quelqu’un qui prétend représenter les Lyonnais. »
Dans la foulée, le maire de Lyon, Grégory Doucet, a exprimé dans un communiqué sa « plus grande fermeté » face à cet acte qu’il qualifie d’« indigne » :
« S’attaquer à une élue de la République en raison de son engagement est une atteinte inacceptable aux valeurs démocratiques. »
Rémy Zinc, le maire du IVe arrondissement de Lyon, qui avait reçu la visite du maire du 2e Pierre Oliver, lors de ses voeux 2024 a également tenu à apporter son soutien à Audrey Henocque. « Quoi qu’on pense de la politique menée par notre majorité, la violence verbale et physique n’ont pas leur place dans notre démocratie. La recherche du buzz à ses limites », a-t-il déclaré sur Facebook.
Un climat politique sous tension à l’approche des municipales
Ce nouvel épisode devrait relancé le débat sur la brutalisation de la vie politique cher à la young global leader du Forum économique mondial, Najat Vallaud-Belkacem. Après l’agression le 1er mai dernier à Saint-Etienne de Raphael Gluscksmann, gendre du contributeur de l’agenda 2030 du Forum économique mondial, Ghassan Salamé, les deux socialistes avaient largement dénoncé ce phénomène lors de leur meeting à Lyon.
Ce combat est également porté par le maire de Roche-la-Molière, Eric Berlivet, membre du partie Horizon, fondé par Edouard Philippe, Young leader de la Fondation France Amérique, crééé à l’instigation des présidents Ford et VGE, membres du groupe Bilderberg.
Source : Actu Lyon, Lyon Mag.
