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Image : Compte X de Bruno Bernard.

Lyon : L’inauguration de la Rue Port-du-Temple symbole de la persistance des Illuminés de Bavière ?

Le nouvel aménagement de la rue Port-du-Temple a été inauguré ce mardi 25 juin en présence du maire LR du 2e arrondissement de Lyon, du Vice-président EELV de la Métropole en charge de la voirie, Fabien Bagnon et de l’ adjoint écologiste au maire de Lyon en charge des espaces publics, Valentin Lungenstrass. Cette inauguration transpartisanne d’une rue au fort symbolisme dans la capitale mondiale de l’occultisme pourrait être un symbole de la persistance des Illuminés de Bavière. Explication.

L’ambiance était sereine entre ces personnalités politiques, ce mardi dans la rue Port-du-Temple, récemment requalifiée en zone de rencontre, une étape importante du projet « Presqu’île à vivre » des collectivités écologistes.

L’ouverture de la rue dans le sens quai des Célestins – place des Jacobins, datée du 13 mai, s’accompagne d’une borne d’accès à venir. Basé sur le modèle de la rue Simon-Maupin, ce projet a nécessité un investissement de 507 000 €, financé par l’enveloppe attribuée par la Métropole à la Mairie du 2e. Les élus de la Ville et de la Métropole ont souligné l’importance du partage des espaces publics.

Cette transformation, saluée tant par la droite que par les écologistes, témoigne des liens qui semblent unirent les écologistes à Pierre-Oliver, malgré les petites querelles, qui tendent à démontrer le contraire. Récemment, c’est Pierre-Oliver, qui avait balancé sur le maire de Lyon, partie en Espagne en jet privé avec l’OL Féminine, mais lors des voeux du maire écologiste du 4e, Rémi Zinc, qui a commencé la politique avec l’étiquette Michel Mercier, le maire du 2e était présent. Simple rapport de bon voisinage ? Le 13 juin dernier, Pierre Oliver, qui est passé par le programme des Young leaders des Instituts Aspen, dirigés par le contributeur de l’agenda 2030 du Forum économique mondial, Daniel R. Portefield, était encore entouré d’un écologiste, Jérémy Camus, en l’occurence, lors de la remise des clés de son CFA de la Gastronomie au groupe Vatel.

De son coté Fabien Bagnon, serait proche de l’anthroposophie, selon Lyon Mag’, qui a consacré au mois de novembre dernier, un dossier au Vice-président en charge de la voirie intitulé, « L’inquiétant Monsieur Bagnon ». L’anthroposophie est un courant pseudoscientifique, ésotérique et philosophique basé sur les idées et écrits de l’occultiste autrichien Rudolf Steiner. Cette doctrine syncrétique combine diverses notions empruntées aux religions indiennes et au théosophisme (comme les concepts de karma et de réincarnation), au christianisme et, plus récemment, au mouvement New Age. Après des études interrompues à la Technische Hochschule de Vienne (université technique de formation des ingénieurs), Rudolf Steiner a travaillé aux Archives Goethe et Schiller à Weimar, où il était responsable de l’édition des œuvres scientifiques de Goethe, qui fut un membre des Illuminés de Bavière.

Dans son livre « La légende du temple et l’essence de la Franc-Maçonnerie », Rudolf Steiner décrit la dualité présente depuis les origines entre Abel et Caïn, entre les fils des dieux et les fils du monde physique, l’« esprit féminin » et l’« esprit masculin ». Steiner indiquait que, dans son essence, la franc-maçonnerie est liée à la Légende du Temple, et que les francs-maçons travaillent à la construction du Temple. Il affirmait également que l’ancienne sagesse devra céder la place à de nouvelles forces capables de relever les défis de l’avenir.

La rue Porte-du Temple l’endroit où l’on sacrifiait des tareaux à l’époque Gallo Romaine

Avant de prendre son nom actuel, la rue Porte du Temple s’appelait Écorche Bœuf, sans doute en raison d’un culte antique important dédié aux taureaux, qui s’est transformé au Moyen Âge en une fête célébrée lors du solstice d’été. Chaque année, des grandes processions traversaient Lyon, avec certaines naviguant sur la Saône. À la fin des festivités, un taureau vivant était jeté dans la Saône depuis le pont de pierres, finissant par s’échouer à l’emplacement actuel de la place du Port du Temple. Sur place, le bœuf était écorché pour poursuivre la fête. Connue sous le nom de « fête des merveilles », cette célébration était souvent marquée par des débordements, ce qui a conduit les autorités à y mettre fin en 1347.

En 1235, une série de maisons fut construite le long du côté nord de la rue. En mars 1312, le roi Philippe le Bel et le pape Clément V se rendirent à Lyon, où le pape promulgua trois bulles organisant la dissolution de l’ordre du Temple et transférant leurs biens aux Hospitaliers. Par la suite, le roi et le pape se rendirent à Vienne pour tenir un concile. Le 2 août 1313, Renaud de Sainte Bonne réunit les notables de Lyon dans la salle du Temple pour annoncer sa nomination comme sénéchal sur le nouveau territoire par délégation du roi. En 1315, le domaine du Temple fut vendu au duc de Savoie. En 1405, le couvent fut repris par les Célestins, qui y restèrent jusqu’en 1779.

Lorsque l’on pense à cette « fête des merveilles », il est difficile de ne pas penser aux Illuminés de Bavière. Cette société secrète fondée à Ingolstadt en 1776 par Adam Weishaupt, qui vouait un culte à Arès, dieu de la guerre et multipliait les références antiques. Elle aurait pu puiser dans le mithraïsme, culte à mystère, de type initiatique, exercer dans les légions romaines, qui s’inspiraient du dieu de la guerre indo-iranien, Mitra, dont le culte consistait à sacrifier des taureaux. Elle aurait également noyauté des loges franc-maçonnes selon plusieurs auteurs comme l’abbé Barruel, Drumont ou Umberto Ecco.

Les références au mithraïsme, sont en effet légions ces derniers temps au sein de l’élite mondial, comme en témoigne la Journée internationale du Yogo fêté chaque année à l’initiative du contributeur de l’agenda 2030 du FEM, Narendra Modi ; la découverte d’une fouille archéologique, dans la Grèce du contributeur du FEM, Kyriakos Mitsotakis, présenté par la presse, comme une découverte potentiel du labyrinthe du Minotaure ; ou l’aspersion récente des monolithes de Stonehenge, à l’approche du solstice d’été, par deux militants de l’organisation écologiste Just Stop Oil, qui fait parti du réseau international de groupes écologistes A22, soutenu financièrement par le « Climate Emergency Fund », qui compte parmi ses fondateurs le contributeur de l’agenda 2030 du FEM, Trevor Neilson. Les illuminés de Bavière avaient été soutenu financièrement par le banquier Meyer Amschel Rothschild, qui occupe une place de premier choix, au sein du groupe Bilderberg et du Forum économique mondial, créé par Klaus Schwab avec le soutien de Raymond Barre, tous deux membres du groupe Bidlerberg.

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