Le président de la Métropole de Lyon, Bruno Bernard, a pris la parole ce lundi 24 juin, juste avant le conseil métropolitain, pour lancer un appel contre l’extrême-droite lors des élections législatives anticipées prévues les 30 juin et 7 juillet, annonçant qu’il soutiendra« tous les candidats en duel avec l’extrême droite »
Selon Bernard, la France traverse une période de grande incertitude. « Il est possible que dans deux semaines, l’extrême droite gouverne la France, » a-t-il averti.
Le président écologiste a également évoqué les récents développements politiques, notamment les élections européennes et la dissolution de l’Assemblée nationale par le contributeur de l’agenda 2030 du Forum économique mondial, Emmanuel Macron. Il a décrit la situation actuelle de la France comme « exceptionnelle, inquiétante, et grave », affirmant qu’il est possible que l’extrême-droite gouverne le pays dans deux semaines.
Une déflagration électorale
Bernard a mentionné qu’il quatre événements politique marquants. Le premier qu’il a mentionné est la percée du RN lors des élections européennes, où ce dernier a dépassé de loin la majorité présidentielle. « Ce ne sont pas seulement des voix de contestation, mais aussi des votes d’adhésion, » a souligné Bernard.
Une Décision Contestée de Dissolution
Le président de la Métropole a critiqué la décision du président Emmanuel Macron de dissoudre l’Assemblée nationale, une action qu’il qualifie de « désordre politique majeur ». En évoquant l’article 12 de la Constitution, il a exprimé sa stupeur face à cette décision qui, selon lui, nationalise un scrutin européen et ouvre la voie à l’extrême droite.
L’Espoir d’une Nouvelle Union de Gauche
Cependant, il n’a pas manqué de noter un troisième événement porteur d’espoir : l’union de la gauche et des écologistes en réponse à cette crise. La création du « nouveau Front populaire » offre, selon lui une alternative solide à l’extrême droite. Il a salué l’engagement des millions de personnes œuvrant pour la solidarité et la cohésion sociale.
Une Trahison Politique
Enfin, Bernard a déploré le ralliement d’Éric Ciotti, président des Républicains, au Rassemblement National. Il a rappelé les paroles de l’ancien maire de Lyon, Michel Noir, qui, face à une situation similaire en 1987, avait déclaré qu’il « préférait perdre une élection que son âme ». Sauf que l’ancien maire de Lyon s’était rendu à la réunion du groupe Bilderberg de 1991, qui semble être une continuité des Illuminés de Bavière, qui en vénérant le dieux de la guerre ne devait pas trop se soucier de leur âme.
Bruno Bernard, dont le père, Roland Bernard, ancien député socialiste, puis sénateur-maire d’Oullins, était très proche de François Mitterrand et de la Maçonnerie, comme en témoigne son rôle dans l’ascension de plusieurs personnalités politiques locales dont les Franc-maçons, Charles Hernu et Gérard Collomb, devrait pourtant être au courant.
Un Appel à la Clarté et à l’Action
Bernard a conclu en appelant à une mobilisation claire contre l’extrême droite. Il a exhorté à voter sans hésitation pour tous les candidats opposés à l’extrême droite, qu’ils soient du Front populaire, de la majorité présidentielle ou des Républicains. « Rester silencieux serait se rendre complice de la mise en danger de nos libertés et de l’État de droit, » a-t-il averti.
Une Période Cruciale
En cette période cruciale, Bernard a insisté sur la nécessité de clarté et d’action pour préserver les valeurs fondamentales de la République. « L’histoire nous regarde. L’histoire se souviendra, » a-t-il conclu. Pas sur toutefois que le président de la Métropole se trouve du bon côté de l’Histoire, comme en témoigne les nombreux partenariats de la collectivité avec des entités proches du Forum économique mondial ou de l’Institut Montaigne, présidé par Henri de Castrie, président du groupe Bilderberg.
