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Photo : @rayanbobb

Lyon : Le Plug invente une nouvelle scène pour les musiques urbaines

Les 8 et 9 avril, la première édition du Plug a réuni artistes émergents, professionnels de la musique, institutions et créateurs visuels dans deux lieux emblématiques de Lyon. Une convention pensée comme un laboratoire de connexions, d’accompagnement et de visibilité pour la scène urbaine.

Aux origines du Plug, deux femmes : Nora Beni, directrice de Prod et directrice fondatrice de la société Ghost Prod et Laura Ginoux, manageuse d’artiste, éditrice et directrice fondatrice de la société Bella Music Company. Ensemble, elles font un constat : la région Rhône-Alpes manque d’un rendez-vous structurant dédié aux artistes émergents, en particulier dans le champ des musiques urbaines.

🎤 Nora Beni (Ghost Prod)

« Avec Le Plug, on voulait une convention qui parle à tout le monde. Urbaine, inclusive, professionnelle. Hier, aujourd’hui… et demain. »

Après un an de travail et un premier report, la première édition du Plug s’est tenue les 8 et 9 avril. Deux journées intenses, articulées autour d’un double objectif : professionnaliser sans exclure, et créer du lien entre artistes, institutions, studios, prestataires, médias et diffuseurs.

Loft de l’Artillerie : un hub de réflexion et d’orientation

La convention s’est déroulée au Loft de l’Artillerie, un lieu atypique du 7e arrondissement géré par Espaces Réceptifs, transformé pour l’occasion en véritable village urbain du réseau et de l’accompagnement.

Tables rondes, échanges, ateliers… les artistes ont pu dialoguer directement avec les acteurs institutionnels et les professionnels locaux ou nationaux.

🎤 Stéphanie Tagand (France Travail Spectacle)

« Les artistes ne connaissent pas toujours très bien ce qui existe. Mais on est là pour leur montrer que des choses simples peuvent changer leur quotidien. »

La diversité des partenaires présents a permis de couvrir un large spectre : intermittence, droit d’auteur, structuration de projet, accompagnement à la diffusion, mais aussi santé mentale, image, pressage vinyle et réalisation audiovisuelle.

🎤 Jean-Philippe Zappa (Théaomai)

« On connecte artistes, producteurs et programmateurs via une plateforme intelligente. C’est ça, Théaomai : du réseau et de l’optimisation. »

🎤 Yohann (ClipClap Studio)

« Lyon, c’est une ville hyper riche visuellement, très street. Y’a de quoi faire ! Il suffit de capter l’énergie du lieu. »

🎤 Xavier Courraud (Cyclorama Studio)

« Avant d’être une société, Cyclorama, c’est un outil pour donner toute la lumière aux projets. »

🎤 Camille (Idole Studio)

« Voir la carrière d’un artiste évoluer grâce à nos images, c’est ce qui nous fait kiffer chaque jour. »

🎤 Marcus Gon (Sound Soul Beautiful)

« On veut que notre média soit une passerelle pour les artistes : critique, formation, podcast, studio… on crée du lien. »

🎤 Michèle Ferrand (B-Side Factory)

« Le vinyle n’a jamais disparu, mais aujourd’hui il revient pour de vrai. On veut le rendre accessible aux artistes indé. »

🎤 Anne-Claire Kubala (sophrologue)

« La sophrologie aide les artistes à gérer la pression scénique, les doutes, et à mieux vivre leur métier. »

🎤 Shade (rappeur lyonnais)

« J’écris avec le rap, mais je m’émancipe à travers tous les styles. »


Citadium Lyon : un concert pour lancer la vibe

La convention a été rythmée le 8 avril par un concert au Citadium Lyon, dans une ambiance urbaine et festive. Ce lieu, habituellement dédié au streetwear, s’est transformé pour l’occasion en scène ouverte à la nouvelle génération d’artistes lyonnais.

🎤 Quentin Athiel (Citadium Lyon)

« Le but, c’était de leur offrir un petit écrin pour performer. Et franchement, ça s’est super bien passé. »

C’est Fox, directeur de Recstars, qui a assuré la direction artistique de cette soirée aux sonorités éclectiques : rap, r’n’b, variété avec des artistes tels que Lupio, Solomando, Shane, le Collectif Cosmo, Albi et Lima Tchoumi.

Lupio. Photo : @rayanbobb
Solomando. photo : @rayanbobb
Lima Tchoumi. Photo : @rayanbobb

🎤 Fox (Recstars)

« On a voulu une line-up éclectique : rap, pop, variété. C’était important de refléter la diversité de la scène. »

Parmi les artistes : Albi, révélé par The Voice, qui a rejoint la scène spontanément.

🎤 Albi

« Le Plug, c’est un projet de fou furieux. Deux femmes qui lancent un salon dédié à la musique à Lyon… On est là, on soutient. »

Notre amie Agnès Maemblé est également montée sur scène pour présenter son récit Amazon qui revient sur son parcours de pionnière du rap au Street Workout.

Agnès Maemblé et Marcus Gon de Sound So Beautifull. Photo : @@rayanbobb

Une suite déjà actée

Avec une fréquentation stable, des retours enthousiastes et de nombreux relais sur les réseaux, Le Plug a marqué les esprits. Une 2e édition a déjà été annoncée, confirmant l’ambition des organisatrices d’installer durablement ce nouveau temps fort dans le paysage culturel lyonnais.

🎤 Laura Ginoux (Bella Music Company)

« Il manquait un vrai rendez-vous pour les artistes émergents en Rhône-Alpes. On voulait leur offrir un lieu de connexion, d’échanges et de structuration. »

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