Alors qu’un mois inclusif se prépare aux couleurs de l’arc-en-ciel, Lyon met en place des évènements propices à la célébration de ces semaines de festivités liées aux minorités sexuelles. Des évènements organisés par la Métropole de Lyon avec des associations aux liens qui tendent vers le Forum Économique Mondial et ses partenaires.
Ce mardi 4 juin à la métropole de Lyon, avait lieu une conférence de presse pour présenter le mois des fiertés, devenu le rendez-vous traditionnel du mois de juin, qui tire son origine de 1969 aux États-Unis et des émeutes de Stonewall, qui ont fait écho à une descente dans un bar gay new-yorkais.
Mais concentrons-nous sur la conférence de presse de Lyon. Animée par Michèle Picard, vice-présidente de la Métropole de Lyon et maire de Vénissieux, a été vanté “un réaffirmement de l’engagement de la Métropole pour lutter contre l’homophobie et les LGBT phobies”. Cette année, la conférence de presse s’est axée sur le sport est ses actes anti-LGBT. Cités comme exemple, les insultes homophobes dans les stades et les nombreuses polémiques qui éclatent chaque année lors de la dernière journée de Ligue 1 avec les flocages de maillots arc-en-ciel, parfois reniés par les joueurs. Au programme de ce mois progressiste à Lyon : Une soirée de lancement le 6 juin, au Heat Lyon Confluence, une exposition du 4 au 27 juin sur les sportifs et sportives LGBT, ainsi qu’une après-midi lecture de contes par des Drags-Queens à la Cité des Halles, pratique très critiquée aux États-Unis notamment, avec Elon Musk dénonçant par exemple le « virus woke », diffusé par le contributeur du Forum économique mondial, George Soros, principal soutien financier des Démocrates. Une soirée viendra clôturer ce mois dans le rire, avec un stand-up du Pride Comedy Club, à l’Hôtel de la Métropole.
Et justement, attardons-nous maintenant sur les autres acteurs de cette conférence de presse, venus sensibiliser et aussi dévoiler l’exposition des sportifs LGBT. Noémie Lacote, photographe, a conçu cette exposition et l’a présenté aux côtés de deux représentants d’associations inclusives défenseures des droits LGBT : SOS Homophobie et CARGO Lyon Sport.
Des associations proches du Forum Économique Mondial
Crée en 2001, CARGO Lyon Sport (Cercle Associatif Rhônalpin Gay Omnisport) est rattaché à l’EGLSF, (European Gay & Lesbian Sport Federation), qui reçoit des subventions directement de la Commission Européenne, présidée par la contributrice à l’Agenda 2030 du Forum Économique Mondial, Ursula Von der Leyen, depuis 2019..
CARGO Lyon Sport est également une association sous la coupe de la DILRAH (Délégation interministérielle à la lutte contre le racisme, l’antisémitisme et la haine anti-LGBT). La DILRAH a été créée en 2012, et son délégué actuel est Olivier Klein. Ce dernier est un proche de l’Institut Montaigne financé par LVMH, Carrefour ou Total Énergies, fondé par Claude Bébéar, parrain du capitalisme français et créateur d’Axa dont BlackRock est l’un des investisseurs. Toutes ces multinationales sont membres du FEM. Surtout l’Institut Montaigne est présidé par Henri de Castries, président du groupe Bilderberg.
SOS Homophobie, de son côté, est également affilié à la DILRAH. Mais ce n’est pas tout puisqu’on lui distingue deux autres partenaires de choix, cette fois-ci du secteur privé. Tout d’abord, on constate que la MGEN (Mutuelle Générale Éducation Nationale) fait partie de ces associés. Elle est présidée par Matthias Savignac, compagnon de Marlène Schiappa, contributrice à l’agenda 2030 du Forum Économique Mondial et ancienne Young Global Leader, du FEM. Ensuite, SOS Homophobie compte parmi ses partenaires stratégiques, Uber, rattaché directement au FEM. Enfin, SOS Homophobie a pu être cité dans un article du FEM pour parler de la hausse des attaques anti-LGBT en 2019. Grand vecteur de combats sociaux et d’inclusivité, le Forum Économique Mondial s’engage pour l’égalité en étant partenaire du mouvement LGBT. Une cause qui figure dans l’Agenda 2030, qui est donc peu étonnante à retrouver mise en avant par des associations affiliées aux partenaires du Forum de Davos.
Au-delà de l’évènement, les actions de la Métropole de Lyon
En dehors du « Mois des Fiertés », la Métropole de Lyon a signé en partenariat avec les Villes de Lyon et Villeurbanne, la Convention locale de lutte contre les violences LGBTphobes en 2020. La collectivité soutient également des associations visant à lutter contre les LGBTphobies sur le territoire métropolitain, telles que le Centre LGBTI+ Lyon, le Café Rosa, Chrysalide, le FACT, La Toile, Mémoires minoritaires, Next Gaymer, Radio Pluriel, ou encore Transparents, qui compte parmi ses partenaires financiers le Crédit Agricole, dont les principaux actionnaires sont la BNP PariBas, membre du FEM et The vanguard group. Ce fonds de pension est détenu en partie par Black Rock, qui est affilié au FEM.
De 2021 à 2023, la Métropole de Lyon a diffusé sur son territoire une campagne composée de 6 affiches réalisées par l’artiste Vénézuélien non binaire et militant LGBT+ Daniel Arzola, extraites de sa série « Je ne suis pas ta blague ». Azorla qui est l’auteur de la première campagne LGBT vénézuélienne a avoir eu une portée internationale est passé par l’université du Minessota, par laquelle sont également passés les contributeurs du FEM, Kate Brauman, Joseph K. Bump, ou Janette Dill. Il a été distingué pour son travail, par l’Ambassade du Canada du contributeur du FEM, Justin Trudeau, et certaines de ses oeuvres ont été sélectionnées par Katy Perry pour faire partie de la Madonna’s Art for Freedom initiative, de la contributrice du FEM, Madonna.
