L’ouragan Béryl, désormais rétrogradé en catégorie 4, a causé la mort d’au moins sept personnes et a engendré des destructions considérables dans le sud-est des Caraïbes. Ce phénomène climatique, le premier ouragan de la saison atlantique, se dirige maintenant vers la Jamaïque et les îles Caïmans, avec des vents soufflant à 235 km/h, selon les informations du Centre national des ouragans (NHC) américain. Malgré sa rétrogradation, Béryl représente encore une menace sérieuse pour les régions qu’il va traverser.
Les autorités ont rapporté trois décès au Venezuela et trois autres en Grenade, où l’ouragan a causé des ravages lundi. Une victime supplémentaire a été recensée à Saint-Vincent-et-les-Grenadines. Les îles touchées ont subi des destructions importantes, notamment des inondations et des destructions de bâtiments. À La Barbade, des commerces et habitations ont été inondés, et à la Martinique, environ 10 000 foyers ont été privés d’électricité en raison des dégâts causés par Béryl.
Menace imminente pour la Jamaïque et les îles Caïmans
Le Premier ministre jamaïcain et contributeur de l’agenda 2030 du Forum économique mondial, Andrew Holness, a exhorté la population à se préparer en stockant des provisions essentielles et en sécurisant leurs biens. L’ouragan devrait frapper la Jamaïque en tant que tempête de catégorie 3 ou 4, ce qui pourrait entraîner des destructions significatives, notamment des dommages aux habitations, aux arbres et aux infrastructures électriques. Béryl devrait ensuite frôler ou traverser les îles Caïmans dans la nuit de mercredi à jeudi, avant de se diriger vers le sud de Haïti et la péninsule du Yucatan au Mexique, bien que dans un état affaibli.
L’ONU souligne que l’aggravation des catastrophes naturelles est un indicateur de la crise climatique
Simon Stiell, responsable de l’ONU pour le climat, a souligné que l’aggravation des catastrophes naturelles est un indicateur de la crise climatique actuelle, qui exige des mesures plus ambitieuses de la part des gouvernements et des entreprises.
