Le Paris Saint-Germain a remporté ce soir la première Ligue des champions de son histoire en surclassant l’Inter Milan (5-0) lors de la finale 2025 à l’Allianz Arena de Munich. Cette victoire, acquise avec la manière, entre à jamais dans l’histoire du club parisien, qui décroche enfin le Graal européen après des années d’attente et d’investissements colossaux.
Les joueurs du PSG exultent après leur victoire historique en finale de Ligue des champions 2025. Le score sans appel de 5-0 en faveur du PSG constitue la plus large marge jamais vue en finale de C1. Les Parisiens ont dominé la rencontre de bout en bout, étouffant une équipe de l’Inter Milan impuissante. Dès le coup d’envoi, les hommes de Luis Enrique ont confisqué le ballon et imposé un rythme infernal. Cette finale à sens unique a permis au PSG de s’offrir un sacre historique en Ligue des champions, le tout au terme d’une prestation collective aboutie et d’un festival offensif inoubliable.
Une finale à sens unique et des temps forts mémorables
La finale de la Ligue des champions 2025 a rapidement tourné à l’avantage du Paris Saint-Germain. Les Parisiens ont mis la pression d’entrée sur l’Inter. Il n’a fallu que 12 minutes pour que le PSG trouve la faille : sur une ouverture lumineuse de Vitinha dans la surface, Désiré Doué surgit côté gauche et centre en retrait pour Achraf Hakimi, oublié au second poteau. L’arrière droit marocain conclut de près et ouvre le score (1-0) face à son ancien club, même s’il célèbre sobrement par respect. Galvanisé par ce début idéal, Paris continue d’attaquer tous azimuts. À la 20ᵉ minute, sur un contre mené tambour battant, Ousmane Dembélé percute plein axe avant de décaler Doué sur la gauche de la surface. Le jeune ailier français frappe instantanément et son tir, dévié par un défenseur (Dimarco), trompe Yann Sommer pour le but du 2-0. En l’espace de vingt minutes, le PSG s’est déjà mis à l’abri en prenant le large au tableau d’affichage.
La suite du match voit une domination toujours plus nette de la part du PSG. Avant même la mi-temps, Paris manque d’ajouter un troisième but : Doué, intenable sur son aile, délivre un centre millimétré vers Dembélé au second poteau, mais la reprise de la tête de ce dernier s’écrase sur le poteau. L’Inter Milan, dépassée dans tous les compartiments du jeu, tente bien de réagir par intermittence sur coups de pied arrêtés – à l’image d’une tête de Francesco Acerbi au-dessus sur corner ou d’une tentative de Marcus Thuram qui frôle le montant – mais sans réellement inquiéter Gianluigi Donnarumma. Au retour des vestiaires, le scénario ne change pas : les Nerazzurri subissent les vagues parisiennes et peinent à sortir de leur moitié de terrain.
Le Paris Saint-Germain en profite pour enfoncer le clou peu après l’heure de jeu. À la 63ᵉ minute, une combinaison géniale voit Vitinha, d’une talonnade astucieuse de Dembélé, lancé plein axe dans la surface italienne. Le milieu portugais sert alors idéalement Désiré Doué qui arrive lancé et finit d’un tir croisé imparable dans le petit filet opposé. Ce doublé de Doué porte le score à 3-0 et achève de doucher les derniers espoirs intéristes. En signant deux buts et une passe décisive, le prodige de 19 ans s’est illustré comme l’homme du match, devenant même le premier joueur de l’histoire à être impliqué sur trois buts lors d’une finale de Ligue des champions..
Doué, Kvaratskhelia, Hakimi : des héros parisiens au rendez-vous
Ce triomphe parisien porte plusieurs noms, à commencer par celui de Désiré Doué. Préféré à Bradley Barcola dans le onze de départ, le jeune attaquant français a justifié la confiance de son coach en étant décisif sur trois des cinq buts parisiens. Percutant, inspiré et efficace, Doué a éclaboussé la finale de tout son talent, prouvant qu’il est déjà bien plus qu’un espoir malgré ses 19 ans. Il est entré dans la légende en devenant l’un des plus jeunes buteurs en finale de C1 (et le plus jeune à la fois buteur et passeur décisif à ce stade). Son doublé et sa passe décisive en finale marquera les esprits à Paris pour les années à venir.
À ses côtés, Khvicha Kvaratskhelia a également brillé. Le virevoltant ailier géorgien, recrue phare de la saison, a été une menace constante pour la défense italienne. Récompensé de ses efforts en marquant le quatrième but parisien à la 73ᵉ minute, Kvaratskhelia a scellé le sort du match d’une frappe enroulée au premier poteau après avoir été lancé en profondeur. Sa vitesse et sa technique ont fait vivre un calvaire aux latéraux de l’Inter tout au long de la soirée.
Autre homme clé du match, Achraf Hakimi a parfaitement lancé son équipe sur la voie du sacre avec son ouverture du score précoce. Toujours aussi actif sur son flanc droit, le Marocain a non seulement apporté offensivement (un but) mais s’est aussi acquitté de ses tâches défensives avec sérieux, muselant son vis-à-vis. Son expérience des grands rendez-vous et sa motivation particulière face à son ancien club ont galvanisé le PSG dès les premières minutes.
Enfin, Bradley Barcola, entré en cours de jeu, mérite également une mention. S’il a débuté sur le banc, l’ailier français de 22 ans a apporté sa fraîcheur en fin de match. C’est lui qui initie l’action du cinquième but par une jolie combinaison en une-deux avec Senny Mayulu sur le côté gauche, permettant au jeune avant-centre (19 ans lui aussi) d’aller inscrire le dernier but parisien d’un angle fermé (86ᵉ). Ce but du 5-0, signé par un pur produit du centre de formation parisien, a définitivement scellé le triomphe et ajoute une touche symbolique à cette soirée parfaite.
L’Inter Milan submergée et des statistiques sans appel
Face à la déferlante parisienne, l’Inter Milan a semblé dépassée et sans solutions. Les Nerazzurri, pourtant finalistes pour la seconde fois en trois ans, n’ont jamais vraiment pu rivaliser lors de cette finale. Le milieu intériste, habituellement point fort de l’équipe italienne, a été étouffé par le pressing du PSG. Nicolo Barella et Hakan Çalhanoğlu n’ont pas réussi à prendre le contrôle du jeu, tandis que Lautaro Martinez et Marcus Thuram, privés de ballons exploitables en attaque, ont vécu une soirée frustrante.
Les statistiques du match illustrent cruellement la domination du PSG. Le club de la capitale a affiché plus de 60 % de possession de balle sur l’ensemble de la rencontre, réalisant plus du double de passes que son adversaire. Au chapitre offensif, Paris a tenté près de 20 tirs (dont une dizaine cadrés), contre seulement 5 tentatives pour l’Inter. Donnarumma n’a eu qu’un seul arrêt difficile à effectuer en 90 minutes, sur une frappe croisée de Thuram en seconde période, preuve de l’impuissance offensive des Italiens. En revanche, Sommer, le gardien milanais, a dû s’incliner à cinq reprises et s’employer à plusieurs autres occasions pour éviter un score encore plus lourd.
Les supporters parisiens peuvent exulter : leur équipe, souvent moquée pour ses désillusions passées sur la scène européenne, est désormais au sommet du football continental. Ce triomphe record, acquis avec la manière, pourrait en appeler d’autres dans les années à venir tant l’effectif parisien – mêlant stars confirmées et jeunes talents prometteurs – a dominé cette campagne 2024-2025. Paris espère avoir lancé un nouveau cycle vertueux. Avec un entraîneur de la qualité de Luis Enrique et un directeur technique de la trempe de Luis Campos, le PSG peut avoir confiance en l’avenir. Les performances de Doué et Kvaratskhelia, les choix du portugais sont en tout cas validé. À l’issue de la finale, les supporters ont déployé une banderole en l’honneur de Xana, la fille de Luis Enrique morte d’une maladie rare, dans un moment d’une rare émotion.
Les supporters ont également adressé un autre message fort dans la soirée, demandant de « stopper le génocide à Gaza ».
Les joueurs ont pu exulter et soulever la célèbre coupe aux grands oreilles et rejoignent l’Olympique de Marseille au palmarès des clubs ayant remporté la coupe des champions.
Source : si.com, goal.com, football-italia.net, goal.com.
