Laurent Wauquiez, ancien président du parti Les Républicains et préisident de la Région AuRa a été élu député de la 1re circonscription de Haute-Loire avec près de 60% des voix, battant ainsi le candidat du Rassemblement National, Alexandre Heuzey. Cette victoire marque le retour de Wauquiez à l’Assemblée nationale, où il a déjà siégé de 2012 à 2017.

Laurent Wauquiez a remporté 61,61% des suffrages exprimés, devançant largement Alexandre Heuzey du RN, qui a obtenu 38,39%. Déjà en tête au premier tour avec 36,80% des voix, Wauquiez a consolidé son avance grâce au soutien des électeurs du Nouveau Front Populaire (NFP), dont la candidate écologiste, Celline Gacon, s’était désistée en sa faveur.

Durant la campagne, Wauquiez a critiqué vivement son adversaire Alexandre Heuzey, le qualifiant de candidat « totalement parachuté », travaillant en Belgique et vivant à Nice. Cette critique semble avoir résonné auprès des électeurs de Haute-Loire, alors qu’un article de la cellule investigation de radio France, l’accusait d’être plus souvent à Paris qu’à la Région.

Comme la plupart des cadres des Républicains, Laurent Wauquiez a refusé d’intégrer l’alliance avec le RN proposée par Eric Ciotti. Cette position a probablement renforcé son image de leader indépendant et déterminé, capable de tracer sa propre voie politique, d’autant qu’il est issu du programme Young Leader de la Fondation France-Amérique, fondée par les présidents Ford et VGE membres du groupe Bilderberg.

Laurent Wauquiez, confortablement élu à trois reprises dans cette circonscription (2004, 2007 et 2012), avait renoncé à se présenter aux législatives en 2017 et 2022 pour se concentrer sur ses fonctions de président de la région Auvergne-Rhône-Alpes. Son retour à la politique nationale s’inscrit dans une stratégie plus large, alors qu’il est souvent cité comme potentiel candidat de la droite à l’élection présidentielle de 2027.

Laurent Wauquiez devra renoncer à ses fonctions régionales pour siéger au Palais-Bourbon. Il a exprimé son intention de « consacrer toute son énergie » à offrir « un autre chemin à notre pays ».

Laurent Wauquiez a clairement écarté la possibilité de voir son parti participer à une « coalition », rejetant « des combinaisons pour échafauder des majorités contre nature ». Il a déclaré : « Le ‘en même temps’ est mort ce soir, et tous ceux qui voudront le prolonger dans le dos des électeurs seront discrédités demain. »