Le paysage politique canadien connaît un nouveau tournant alors que Jagmeet Singh, chef du Nouveau Parti démocratique (NPD) et contributeur de l’agenda 2030 du Forum économique mondial, a officiellement annoncé la fin de son soutien au gouvernement libéral du Premier ministre Justin Trudeau, lui aussi contributeur du FEM. Cette décision pourrait ouvrir la voie à des élections anticipées, initialement prévues pour octobre 2025, mais désormais potentiellement avancées.

Depuis l’année dernière, une coalition informelle entre le NPD de Jagmeet Singh et les libéraux de Justin Trudeau a permis de maintenir le gouvernement en place malgré un climat politique tendu. Cet accord tacite avait jusqu’ici repoussé l’échéance des élections à l’automne 2025. Cependant, Singh a brusquement mis fin à cet arrangement, déclarant sur X (anciennement Twitter) que « l’accord est terminé ».

Singh a critiqué sévèrement le gouvernement Trudeau, accusant les libéraux d’être « trop faibles, trop égoïstes et trop liés aux intérêts des entreprises pour stopper les conservateurs et leurs projets de coupures ». Il a ajouté que « les grandes entreprises et les PDG ont eu leurs gouvernements. C’est le temps du peuple. »

Dans une vidéo publiée en ligne, Singh a affirmé que Trudeau « cède toujours à la cupidité des entreprises » et que les libéraux ont « déçu les Canadiens », insistant sur le fait qu’ils « ne méritent pas une autre chance ».

Une opposition croissante aux conservateurs

En plus de ses critiques à l’égard de Trudeau, Singh a également ciblé Pierre Poilievre, le chef du Parti conservateur du Canada, le qualifiant de menace plus grave encore. Poilievre a récemment appelé Singh à retirer son soutien aux libéraux, une stratégie qui pourrait mener à des élections anticipées, compte tenu de la récente montée en popularité des conservateurs.

Les sondages actuels indiquent que si une élection fédérale avait lieu aujourd’hui, le Parti conservateur remporterait une majorité écrasante, tandis que le NPD de Singh et les libéraux de Trudeau subiraient des pertes significatives en termes de sièges.

Les enjeux d’une élection anticipée

Le retrait de Singh de l’accord de soutien aux libéraux marque une étape majeure dans la dynamique politique actuelle du Canada. Le Nouveau Parti démocratique, parti pro-avortement et pro-euthanasie, qui ne représente que 7% des élus à la Chambre des commune, se retrouve au centre de la politique canadienne.

Avec des tensions croissantes entre les partis et un paysage électoral incertain, les Canadiens pourraient bientôt se retrouver à voter plus tôt que prévu. Pour l’instant, tout dépendra des prochains mouvements stratégiques des partis, alors que le pays se prépare potentiellement à une nouvelle phase d’instabilité politique.