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Starship. Photo : @SpaceX

Elon Musk défend Starship face aux critiques et confirme un premier vol vers Mars en 2026

Les explosions successives de Starship ont ravivé les doutes sur sa conception, mais Elon Musk ne change pas de cap. Malgré les rumeurs faisant état d’un défaut majeur dans le système d’alimentation en carburant de Starship, le PDG de SpaceX a affirmé avec confiance que la plus grande fusée du monde se dirigera vers Mars l’année prochaine.

Les récents essais en vol de Starship n’ont pas été concluants. Lors du Vol 7, une fuite de propergol a conduit à un incendie moteur et à une désintégration du vaisseau. Lors du Vol 8, une perte de plusieurs moteurs a entraîné une perte de contrôle et une destruction automatique en vol.

Ces échecs en série ont alimenté des fuites internes, affirmant que le problème viendrait des tuyaux d’alimentation en carburant et en oxygène des moteurs Raptor Vacuum (RVac). Ces vibrations harmoniques, déjà observées lors du vol 7, s’intensifieraient à mesure que les réservoirs se vident, provoquant des ruptures et rendant la fusée incontrôlable.

Face à ces spéculations, Elon Musk parle simplement d’un léger revers. SpaceX prévoit déjà de relancer un vol test le mois prochain et pourrait adapter la conception de Starship pour résoudre ces problèmes.

De plus, les problèmes concernent essentiellement le vaisseau Starship, tandis que le propulseur SuperHeavy a été récupéré avec succès lors des derniers essais ce qui représente déjà une prouesse technologique, comme l’a rappelé indirectement Musk sur X en postant une vidéo montrant la manoeuvre.

Une trajectoire vers Mars malgré les revers

L’objectif ultime de Musk reste l’exploration de Mars. Selon lui, Starship sera prête pour un vol interplanétaire fin 2026, profitant d’une fenêtre planétaire favorable entre la Terre et la planète rouge. SpaceX prévoit d’envoyer cinq vaisseaux non habités afin de tester les atterrissages et le déploiement de robots.

« Starship partira vers Mars à la fin de l’année prochaine, transportant Optimus comme cargaison« , a déclaré Elon Musk, faisant référence aux robots humanoïdes développés par Tesla. Si ces missions se déroulent comme prévu, les premiers vols habités pourraient commencer dès 2029 ou 2031.

Musk avait déjà fait une telle annonce lors d’un meeting de soutien à Donald Trump, pendant la campagne présidentielle.

Un programme spatial sous influence politique

Starship est un pilier du programme Artemis de la NASA, qui vise à ramener des humains sur la Lune d’ici 2026. Toutefois, Elon Musk considère la Lune comme une « distraction », préférant concentrer les efforts de SpaceX sur la colonisation de Mars.

Cette vision a été soutenue par Donald Trump, remettant en question l’avenir du programme Artemis, alors que les États-Unis ajustent leur politique spatiale en fonction des priorités économiques et géopolitiques.

Malgré les critiques, Starship continue son développement

Malgré les ratés techniques et les doutes sur la conception du vaisseau, SpaceX continue de développer Starship, avec des ajustements possibles sur la structure de son moteur. Musk assure que les prochains vols permettront de valider les améliorations, ouvrant la voie à des missions de plus en plus ambitieuses.

Le projet Starship reste l’une des initiatives spatiales les plus audacieuses de l’histoire, et si Musk parvient à surmonter ces défis, la conquête de Mars pourrait bien devenir une réalité d’ici la prochaine décennie.

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