Peu après l’annonce d’un cessez-le-feu bilatéral soutenu par les États-Unis, Israël accuse l’Iran d’avoir violé l’accord en tirant deux missiles, rapidement interceptés. Téhéran dément toute nouvelle attaque.

Alors qu’un cessez-le-feu venait à peine d’être annoncé entre Israël et l’Iran, l’armée israélienne a affirmé ce lundi avoir détecté de nouveaux tirs de missiles iraniens. Les sirènes d’alerte ont retenti dans le nord du pays, provoquant un bref retour dans les abris pour les habitants, avant que l’alerte ne soit levée.

Selon une source militaire citée par l’AFP, « deux missiles ont été tirés depuis l’Iran et ont été interceptés ». Ce nouvel épisode intervient alors même qu’Israël venait d’accepter une proposition de cessez-le-feu formulée par les États-Unis, à laquelle l’Iran n’a pas officiellement répondu.

Une riposte immédiate annoncée par Israël

Face à ce que Tel-Aviv considère comme une « violation grave » de l’accord, le ministre de la Défense israélien Israël Katz a réagi fermement. Dans un communiqué, il déclare avoir ordonné une riposte immédiate : « L’armée israélienne a reçu l’ordre de frapper avec force des cibles du régime au cœur de Téhéran. »

Quelques minutes avant cette annonce, le général de brigade Effie Defrin, porte-parole de Tsahal, avait averti que « le danger persiste » malgré le cessez-le-feu. Il avait précisé que les forces armées israéliennes maintiennent un « haut niveau de vigilance » et sont prêtes à répondre « à toute violation ».

L’Iran dément toute implication

En réaction, les autorités iraniennes ont publié un communiqué niant toute nouvelle attaque. Le régime de Téhéran affirme n’avoir procédé à aucun nouveau tir de missile depuis l’annonce du cessez-le-feu.

Une escalade toujours possible

Alors que les tensions régionales semblaient se stabiliser, cette nouvelle accusation ravive les inquiétudes d’un retour rapide aux hostilités. En attendant Donald Trump a proclamé que le cessez-le-feu entrait en vigueur.