Le président iranien Massoud Pezeshkian a proclamé la fin de la guerre déclenchée par Israël contre son pays, après douze jours de tensions intenses. Il salue la « résistance héroïque » de l’Iran et s’engage à respecter la trêve si Israël fait de même. L’Iran serait même motivé à l’idée de revenir à la table des négociations.

Le président iranien Massoud Pezeshkian a annoncé ce mardi 24 juin la fin officielle de la guerre de 12 jours. Dans une déclaration solennelle transmise par l’agence de presse Irna, il évoque une trêve désormais en vigueur et rend hommage à la « résistance historique » de la population iranienne.

« Aujourd’hui, après la résistance héroïque de notre grande nation, qui écrit l’histoire par sa détermination, nous sommes témoins de l’instauration d’une trêve et de la fin de cette guerre de 12 jours, imposée par l’aventurisme et la provocation » d’Israël, a-t-il écrit.

Une guerre courte mais symbolique

Ce conflit de douze jours, marqué par des frappes ciblées, des menaces de représailles et une escalade militaire rapide, a tenu la communauté internationale en alerte. L’annonce d’un cessez-le-feu intervient quelques heures après une série d’échanges diplomatiques intensifiés entre Téhéran, Washington, Doha et Moscou.

Une trêve sous surveillance

Aucune information officielle n’a encore été communiquée par les autorités israéliennes concernant cette trêve. Toutefois, sur le terrain, plusieurs sources concordantes évoquent une accalmie des tirs, confirmant une baisse notable des hostilités dans les dernières 24 heures.

Vers une désescalade durable ?

Reste à savoir si cette trêve marquera la fin durable d’un cycle de violence ou si elle ne sera qu’une pause temporaire dans une guerre aux racines plus profondes. Pour le président Pezeshkian, cette sortie de crise est avant tout une victoire morale pour la nation iranienne.