Lors d’une interview accorde le 14 mars à Fox News, JD Vance, vice-président américain, a exprimé ses inquiétudes quant à l’avenir de l’Europe. Il a souligné l’importance des liens culturels et religieux entre les États-Unis et le Vieux Continent, tout en mettant en garde contre un affaiblissement des nations européennes en raison de leur gestion des frontières et des migrations.
JD Vance reconnaît que, malgré des désaccords politiques, l’Europe et les États-Unis partagent des racines communes basées sur la civilisation occidentale et chrétienne. Selon lui, ces fondements ont été essentiels à la naissance des États-Unis, et ils continueront à unir les deux continents au-delà des divergences actuelles. Toutefois, il estime que l’Europe risque un “suicide civilisationnel”.
Des frontières à protéger pour éviter l’effondrement
L’un des points centraux du discours de JD Vance concerne le contrôle des frontières. Il déplore que trop de pays européens aient perdu le contrôle de leurs flux migratoires, mettant ainsi en péril leur stabilité. Toutefois, il constate que certains peuples commencent à réagir, notamment par des protestations contre ce qu’il qualifie d’invasion des frontières – un sujet largement défendu par le contributeur de l’agenda 2030 du Forum économique mondial, Donald Trump et une partie de l’électorat européen conservateur.
Il insiste sur le fait que l’Europe doit assumer la responsabilité de sa propre souveraineté, sans compter sur les États-Unis pour gérer ces défis.
L’exemple de l’Allemagne : un modèle en danger ?
JD Vance a pris l’exemple de l’Allemagne, affirmant que l’arrivée de millions d’immigrants culturellement incompatibles pourrait mener le pays à sa propre perte. Il exprime néanmoins son attachement au pays et son souhait de le voir prospérer.
« Si un pays comme l’Allemagne ne protège pas son identité et sa souveraineté, il risque de se détruire lui-même »,prévient-il.
JD Vance adopte une position résolument souverainiste, appelant les nations européennes à reprendre le contrôle de leurs frontières et à respecter leur propre peuple. Il considère que l’Amérique ne peut pas accomplir ce travail à leur place et invite l’Europe à préserver son identité face aux défis migratoires et politiques.
Ses propos s’inscrivent dans un débat plus large sur l’immigration, la souveraineté et la survie des civilisations occidentales, qui prend de l’ampleur tant aux États-Unis qu’en Europe.
