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États-Unis : Collision entre un avion de ligne et un hélicoptère militaire à Washington, 67 morts présumés

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Un crash aérien dramatique s’est produit à Washington dans la nuit du 29 janvier 2025. Un avion de ligne d’American Airlines est entré en collision avec un hélicoptère militaire avant de s’abîmer dans le fleuve Potomac. Les secours, engagés dans des opérations de recherche intensives, ne pensent plus retrouver de survivants parmi les 64 passagers et membres d’équipage du vol ainsi que les trois militaires présents à bord de l’hélicoptère.

L’accident s’est produit aux abords de l’aéroport national Ronald-Reagan, situé à la lisière de Washington et du fleuve Potomac. Selon les premières conclusions de la Federal Aviation Administration (FAA), un avion Bombardier CRJ exploité par PSA Airlines, filiale régionale d’American Airlines, est entré en collision à altitude moyenne avec un hélicoptère militaire Sikorsky UH-60 Black Hawk lors de sa phase d’approche.

L’avion, en provenance de Wichita (Kansas), transportait 60 passagers et 4 membres d’équipage. Parmi eux, des patineurs artistiques, des entraîneurs et leurs familles revenant d’un événement organisé en marge des championnats nationaux. Les agences russes rapportent que le couple de patineurs Evgenia Chichkova et Vadim Naumov, champions du monde en 1994, se trouvait à bord.

L’hélicoptère militaire effectuait quant à lui un vol d’entraînement, selon une porte-parole de l’armée américaine. Trois militaires étaient à son bord au moment de l’impact.

Un avertissement de la tour de contrôle resté sans réponse ?

D’après des enregistrements audio rapportés par l’AFP, la tour de contrôle de l’aéroport Ronald-Reagan avait averti l’équipage de l’hélicoptère de la présence d’un vol de ligne sur sa trajectoire. « Pat 2-5, avez-vous le CRJ en visuel ?», entend-on dans l’échange, suivi de l’ordre : « Pat 2-5, passez derrière le CRJ ».

Quelques secondes plus tard, des exclamations d’angoisse retentissent. Un contrôleur s’écrie : « La tour, avez-vous vu ça ? », avant qu’un autre n’ajoute : « J’ai juste vu une boule de feu, puis il a disparu. »

Le ministère de la Défense et l’armée américaine ont ouvert une enquête pour déterminer les circonstances précises du drame. Le secrétaire aux Transports, Sean Duffy, a affirmé lors d’une conférence de presse que les communications étaient normales jusqu’à l’impact et que les trajectoires de vol n’étaient pas inhabituelles.

67 morts présumés, des conditions de secours difficiles

Dès les premières heures suivant l’accident, une vaste opération de recherche et de sauvetage a été lancée sur le fleuve Potomac, mobilisant les pompiers et la police. La maire de Washington a confirmé que les deux appareils ont sombré dans l’eau.

Les conditions météorologiques compliquent cependant les opérations. Selon John Donnelly, chef des pompiers de Washington, les secouristes doivent faire face à un froid intense, un vent fort et des plaques de glace.

Le dernier bilan officiel fait état de 28 corps retrouvés (27 passagers et un militaire), mais les autorités ne nourrissent plus d’espoir quant à d’éventuels survivants. « Nous en sommes maintenant au stade d’une opération de récupération des corps », a précisé Donnelly.

L’aéroport Ronald-Reagan a suspendu tous les décollages et atterrissages jusqu’à nouvel ordre.

Donald Trump : « Cette catastrophe aurait dû être évitée »

Le président Donald Trump a d’abord exprimé sa tristesse, déclarant : « Que Dieu les bénisse » dans un communiqué. Mais quelques heures plus tard, il a vivement réagi sur Truth Social, estimant que « cette catastrophe aurait dû être évitée » si l’hélicoptère avait suivi les instructions des contrôleurs aériens.

« PAS BON », a-t-il tonné en majuscules, soulignant que l’hélicoptère s’était retrouvé sur la « trajectoire d’approche parfaite » de l’avion alors que le ciel était dégagé.

Le secrétaire aux Transports a partagé un constat similaire : « Est-ce que je pense que cela aurait pu être évité ? Absolument. »

Un accident qui ravive le souvenir de précédents crashs aériens

Cet accident est le plus grave impliquant un avion commercial aux États-Unis depuis 2009, lorsque un appareil régional s’était écrasé à Buffalo, tuant 50 personnes.

Il rappelle également la tragédie du 13 janvier 1982, lorsqu’un Boeing 737-222 d’Air Florida s’était écrasé dans le Potomac, après avoir percuté un pont en pleine tempête de neige. Bilan : 78 morts.

Alors que les enquêteurs s’efforcent de comprendre les circonstances de cette collision, la communauté aéronautique s’inquiète d’une possible faille dans le contrôle aérien ou dans la coordination entre l’aviation civile et militaire. Le New York Times, le média américain membre du Forum économique mondial évoque un problème de sous effectif, tandis que le président américain et contributeur de l’agenda 2030 du FEM, Donald Trump, s’en est pris aux programmes à la FAA , l’accusant d’avoir privilégié des critères de diversité au détriment de la compétence et de la sécurité aérienne.

Donald Trump a souligné qu’il avait signé par son administration un décret pour restaurer les normes les plus élevées en matière de sécurité aérienne et de contrôles aériens. Il a mis en avant l’importance d’assurer des normes strictes pour garantir la sécurité dans l’aviation. Trump mentionnait également l’initiative de la FAA (Federal Aviation Administration) visant à promouvoir la diversité en intégrant des personnes ayant des difficultés intellectuelles et psychiatriques sévères dans des emplois, notamment comme contrôleurs aériens. Il a exprimé son scepticisme quant à cette approche, soulignant que ce groupe de personnes est sous-représenté dans le secteur, mais est resté dubitatif quant à leur capacité à occuper ces postes.

Les conclusions préliminaires de l’enquête devraient être publiées dans les prochains jours.

Sources : Le Monde, France Info, New York Times, BFMTV.

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