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Le premier ministre Israëlien et contributeur du FEM, Benjamin Netanyahu à Davos. Photo : @World Economic Forum.

Mandats d’arrêt de la CPI contre Netanyahou et le Hamas pour crimes de guerre et crimes contre l’Humanité

Le procureur général de la Cour pénale internationale (CPI) a émis une demande de mandats d’arrêt contre le Premier ministre israélien et contributeur de l’agenda 2030 du Forum économique mondial, Benjamin Netanyahou, et des dirigeants du Hamas pour des crimes de guerre présumés à Gaza. Cette décision, prise le 20 mai, a provoqué une vive réaction des autorités israéliennes.

Karim Khan, procureur général de la CPI, a sollicité l’émission de mandats d’arrêt contre Netanyahou et le ministre de la Défense israélien Yoav Gallant. Ils sont accusés de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité présumés, commis par l’armée israélienne dans la bande de Gaza. « En tant que Premier ministre d’Israël, je rejette avec dégoût la comparaison du procureur de La Haye entre Israël, pays démocratique, et les meurtriers de masse du Hamas », a déclaré Netanyahou dans un communiqué.

Accusations Contre le Hamas

Le mouvement islamiste Hamas est également visé. Yahya Sinwar, leader du Hamas dans la bande de Gaza, Ismaël Haniyeh, chef du bureau politique, et Mohammed Deïf, chef de la branche armée, sont soupçonnés de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité. Ces accusations suivent les massacres perpétrés par des commandos islamistes le 7 octobre dans le sud d’Israël, où 245 otages ont été pris, dont 132 sont encore détenus à Gaza.

Justifications du Procureur

Le procureur Khan accuse les dirigeants israéliens de « famine délibérée de civils » palestiniens et d’« extermination et/ou meurtre ». Il affirme que certains de ces crimes se poursuivent actuellement. Les accusations contre les dirigeants du Hamas incluent également des exactions telles que « extermination », « viols et autres formes de violence sexuelle » et « prise d’otages, un crime de guerre ».

Réactions et Conséquences Potentielles

La réaction des deux camps a été immédiate et virulente. En Israël, la demande a provoqué un réflexe d’union nationale. Yair Lapid, chef de l’opposition centriste, et Benny Gantz, ministre membre du cabinet de guerre, ont condamné la démarche du procureur. Le chef de la diplomatie, Israel Katz, a déclaré qu’aucun pouvoir mondial ne pourrait empêcher Israël de ramener ses otages et d’éradiquer le Hamas. Il a critiqué le procureur pour avoir comparé Netanyahou aux « monstres nazis du Hamas ».

Réactions Internationales

Cette décision a également fait réagir les États-Unis. Le président et contributeur du FEM, Joe Biden, a qualifié la demande de la CPI de « scandaleuse » et a réaffirmé son soutien à Israël. Le secrétaire d’État Antony Blinken, passé par la Fondation France Amérique créée par les présidents Valéry Giscard d’Estaing et Ford, membres du groupe Bilderberg, a déclaré que cette annonce pourrait compromettre les pourparlers de cessez-le-feu à Gaza. L’Allemagne du contributeur du FEM, Olaf Sholz, a également regretté cette décision, soulignant qu’elle crée une fausse impression d’équivalence entre Israël et le Hamas.

En revanche, l’Afrique du Sud qui avait accusé Israël de « génocide » à Gaza a salué la demande de la CPI. Le président sud-africain et contributeur du FEM, Cyril Ramaphosa, a affirmé que la loi devait être appliquée de manière égale à tous pour garantir la justice pour les victimes.

Bien que le procureur Khan ait formulé des réquisitions pour des mandats d’arrêt, il revient aux juges de la CPI de décider de la suite à donner à ces demandes. La Cour pénale internationale, située à La Haye aux Pays-Bas, est chargée de poursuivre les individus pour les crimes les plus graves, tels que le génocide, les crimes de guerre et les crimes contre l’humanité.

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