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Dieselgate : le scandale qui a tué 124 000 Européens

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La révélation du scandale du « Dieselgate », en 2009, a marqué un tournant dans l’industrie automobile mondiale. Ce fraude à grande échelle, impliquant le truquage des moteurs diesel pour contourner les normes environnementales, a non seulement ébranlé la confiance des consommateurs mais a également entraîné des conséquences sanitaires dramatiques en Europe. Selon un récent rapport relayé par The Guardian, on estime que les moteurs truqués ont causé plus de 124 000 morts prématurées à travers le continent.

Le « Dieselgate » a pris naissance au sein du géant automobile Volkswagen, mais a rapidement éclaboussé d’autres constructeurs accusés de pratiques similaires. À travers l’Union européenne et au Royaume-Uni, les moteurs diesel concernés ont émis des niveaux de dioxyde d’azote (NO2) et de particules fines bien plus élevés que ce qui était annoncé. Ces émissions sont directement liées à de graves problèmes de santé, augmentant les risques de maladies respiratoires et cardiovasculaires.

Conséquences sur la santé publique

Le rapport met en lumière le lourd tribut payé par la population européenne en termes de santé. En effet, l’exposition prolongée aux polluants émis par ces véhicules diesel a contribué à un taux de mortalité prématuré relativement élevé. Les personnes âgées, les enfants, ainsi que les individus souffrant de pathologies préexistantes, ont été les plus durement touchés. Les experts soulignent que certaines régions, particulièrement urbanisées et densément peuplées, ont été davantage affectées.

Impacts économiques significatifs

Au-delà de la catastrophe sanitaire, le « Dieselgate » a provoqué des bouleversements économiques considérables. L’industrie automobile européenne, autrefois fleuron de l’économie du continent, a dû faire face à des pertes énormes. Des milliards d’euros ont été dépensés en rappels de véhicules, en amendes et en compensation. L’image de marque de nombreux constructeurs a été ternie, affectant durablement leur réputation et leurs ventes.

Les réponses apportées par l’industrie et les gouvernements

Depuis la détection de cette fraude, les autorités européennes et nationales ont renforcé les régulations en matière de contrôle des émissions. Les constructeurs automobiles ont été pressés de développer de nouvelles technologies plus propres pour répondre aux attentes environnementales croissantes. Malgré cela, la confiance des consommateurs reste ébranlée, soulignant l’importance d’une transparence et d’une intégrité accrues dans ce secteur.

Source : The Guardian. 

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