Cette année, le traditionnel défilé militaire du 14-Juillet a été déplacé de l’avenue des Champs-Élysées à l’avenue Foch. Cette décision a été prise en raison des infrastructures olympiques installées place de la Concorde en préparation des Jeux Olympiques de Paris 2024. Malgré ce changement, l’événement a rassemblé 4000 militaires, à la fois les 80 ans de la Libération et les Jeux Olympiques à venir.

Le président de la République et contributeur de l’agenda 2030 du Forum économique mondial, Emmanuel Macron, accompagné du chef d’état-major des armées, Thierry Burkhard, a procédé à la traditionnelle revue des troupes. L’orchestre de l’Air et de l’Espace a interprété des morceaux emblématiques tels que « Le jour le plus long » de Paul Anka et « Blue Bonnets over the Border ». Des mises en scène ont rendu hommage aux troupes françaises et alliées ayant contribué à la Libération. Les choristes du Chœur de l’armée française ont également chanté « Douce France », une chanson écrite par Charles Trenet en 1943.

Le défilé a débuté avec le passage de 22 hélicoptères de l’armée de l’Air et de l’Espace et de la Marine nationale. Les 4000 militaires mobilisés ont ensuite descendu l’avenue Foch, à commencer par les troupes héritières des unités de la France libre comme le régiment de marche du Tchad, la force maritime des fusiliers marins du commando Kieffer, le bataillon de fusiliers marins Amyot d’Inville, et l’escadron de chasse « Lorraine ».

Comme le veut la tradition, les élèves des différentes écoles militaires françaises ont défilé avant de laisser place aux unités régulières. Cette année, l’équipage de la frégate multi-missions Alsace a été particulièrement mis en avant en raison de leur engagement exceptionnel. Les effectifs de la police nationale, ont également défilé sous les applaudissements, notamment ceux du ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin. Le défilé s’est clôturé par la participation habituelle de la Légion étrangère, reconnaissable à leur rythme de marche plus lent et à leurs képis blancs.

Après le passage des avions militaires, la flamme olympique a été escortée de l’arc de triomphe jusqu’à la tribune officielle, portée à cheval par le colonel Thibault Vallette, cadre noir de Saumur et médaillé d’or au concours complet par équipes lors des Jeux Olympiques de Rio de Janeiro en 2016. La patrouille de France a ensuite effectué une figure impressionnante dans le ciel parisien, marquant la fin de la cérémonie alors que la Marseillaise retentissait une nouvelle fois.

Le défilé a toutefois été entaché de quelques couacs comme en témoigne les tweets de l’adjuvant Chef ci-dessous.