Mila, la jeune Lyonnaise connue depuis 2020 pour ses prises de position controversées, a publié au début du mois de janvier une vidéo sur son compte X, dans laquelle elle affirmait être suivie à Lyon depuis plusieurs mois par un individu anonyme, qui publiait régulièrement sa localisation et appelle à la violence contre elle sur les réseaux sociaux. Le 25 janvier, elle annonçait que son « stalker » avait été interpellé et devait être jugé le 26 février au Tribunal Judiciaire de Lyon, en comparution immédiate. Elle a ensuite continué ses provocations à l’égard de la population musulmane et de la gauche.

Dans sa vidéo publié en janvier, Mila expliquait que cet homme la traquait jusque dans sa salle de sport, surveillait ses déplacements et diffuseait en temps réel ses adresses. Captures d’écran à l’appui, elle partageait des messages glaçants postés par son harceleur, détaillant précisément les lieux où elle se trouve :

Face à cette situation, la jeune femme confiait être en état d’« ultra-vigilance permanente », ayant même changé plusieurs fois de salle de sport pour échapper à son traqueur, en vain.

Une plainte déposée

Mila indiquait avoir déposé plainte plus d’un mois auparavant, mais regrettait l’absence de progrès dans l’enquête. Exaspérée par cette situation, Mila avait décidé de rendre l’affaire publique afin d’alerter sur les dangers du cyberharcèlement et l’inaction des autorités. Elle appellait ses abonnés à partager massivement son message afin que son harceleur soit identifié et traduit en justice : Les choses se sont visiblement accélérées, comme en témoigne le tweet ci-dessous.

Des provocations à l’égard de la gauche et des Musulmans

Après l’incendie de de la salle de prière musulmane de Jargeau, Mila a semble-t-il publié un émoticone semblant indiqué qu’elle se réjouissait de cette évènement, ce qui n’a pas été sans suscité de vives réactions sur les réseaux sociaux comme en témoigne le tweet ci-dessous.

Mais les Musulmans ne sont visiblement pas sa seule cible, puisque dans un autre tweet, elle exhibe ses jambes musclées capables de « piétiner correctement la gauche ». Un poste qui ne laisse guère de doute quant à son positionnement politique.