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Mathilde Panot. Image : Capture d'écran BFMTV.

LFI : Mathilde Panot promet le désarmement de la police municipale et la fin de la vidéosurveillance

La présidente du groupe LFI à l’Assemblée nationale a réaffirmé, dimanche sur BFMTV, l’engagement de son parti à désarmer la police municipale et à remettre en question la vidéosurveillance dans les villes dirigées par La France insoumise.

Intervenant ce dimanche 6 juillet dans l’émission BFM Politique, Mathilde Panot a déclaré que les maires LFI élus lors des prochaines élections municipales procéderont au désarmement de la police municipale. « Nous nous battrons pour qu’au niveau national, ils soient réintégrés dans la police nationale. On ne va pas les faire disparaître du jour au lendemain, ni leur enlever leur travail du jour au lendemain », a-t-elle précisé.

Une remise en cause de la vidéosurveillance

Interrogée sur l’avenir des caméras de vidéosurveillance, la députée du Val-de-Marne a estimé qu’il fallait juger selon les contrats en cours mais a réaffirmé son opposition à leur généralisation : « Je le redis, je ne suis pas favorable à ce qu’on mette des caméras de surveillance partout, qui n’ont encore une fois jamais prouvé leur utilité. »

Elle a également critiqué les politiques sécuritaires actuelles, en particulier l’armement renforcé des polices municipales et le recours massif à la vidéosurveillance : « Ne faites pas semblant que c’est extrêmement choquant de proposer ça. Tous ceux qui ont mis de la police municipale à tout va, qui l’ont surarmé à tout va et qui ont mis des caméras de surveillance, qu’est-ce que ça a créé ? Vous ne faites que de dire que la situation sécuritaire est catastrophique. Donc ce ne sont pas des solutions. »

Un plaidoyer pour la prévention

La présidente du groupe LFI-NFP a aussi dénoncé l’échec des opérations « place nette » visant à lutter contre la délinquance et les trafics de drogue : « Tout le monde a le droit à la sûreté dans notre pays. Dans le droit à la sûreté, il y a la question de la prévention. »

Elle a souligné la disparition progressive des médiateurs de rue et l’affaiblissement des associations de terrain : « N’êtes-vous pas choqués que partout dans des départements, on enlève ceux qui étaient les médiateurs de rue, faisaient de la prévention pour suivre des familles ? Ne réfléchissez-vous pas sur le fait que les associations sont en train d’être complètement asséchées financièrement ? Il n’y a plus les associations qui faisaient à la fois du lien social et de la prévention. Et bien c’est tout ça qu’il faut reconstruire. »

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