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Minima Geste. Image: Capture d'écran BFMTV.

La question Trans s’invite en France avec la nomination de la Drag-Queen, Minima Gesté, comme porteuse de la Flamme Olympique

Minima Gesté, une drag-queen française, portera la flamme olympique le 14 juillet lors des Jeux Olympiques de Paris 2024. Si elle n’est pas une personne trans, elle soutient cette communauté. Aux Etats-unis, le débat fait rage, sur cette question, Elon Musk accusant par exemple l’élite mondial, de vouloir la mettre au coeur de l’agenda mondial.

C’est sur proposition de la mairie de Paris, de la contributrice de l’agenda 2030 du Forum économique mondial, Anne Hidalgo, que Minima Gesté a été choisie pour ce rôle emblématique. Un décision qui a été saluée à gauche et notamment par la députée écologiste Sandrine Rousseau.

Face aux insultes de figures politiques telles que Marion Maréchal, qui la décrit comme « vulgaire » et « hypersexualisée », Minima Gesté répond qu’elle « ne parle pas avec l’extrême droite ». « J’en profite pour porter mon message de tolérance, d’acceptation et d’inclusivité. »

Pour Minima Gesté, porter la flamme olympique et arrêter de se « faire casser la gueule » pour ce qu’elle est, est primordial. Elle souligne également l’importance des rassemblements organisés dans toute la France pour manifester contre la transphobie, rappelant que ce combat la touche même si elle ne s’identifie pas comme trans.

Le débat sur la question trans aux Etats-unis

La nomination de Minima Gesté intervient alors qu’aux Etats-unis, la question trans fait débat. Elon Musk, préoccupé par la baisse de la natalité mondial, avait évoqué sur son réseau social la lutte entre les « humanistes » et les « extinctionnistes », qui promeuvent tout ce qui peut limiter la baisse de la natalité mondial. Il accuse notamment le contributeur de l’agenda 2030 du Forum économique mondial, George Soros, de diffuser un « virus woke » néfaste pour la civilisation via sa fondation Open Society, membre du FEM.

Au milieu du débat en cours sur la législation du Missouri concernant les procédures transgenres pour les mineurs, l’American Civil Liberties Union (ACLU) une association de Défense des droits humains s’est retrouvée au cœur de la controverse pour ses actions contre la lanceuse d’alerte Jamie Reed. Reed, ancienne employée d’une « clinique transgenre », marié à une personne trans, a attiré l’attention en exposant des procédures préoccupantes sur des enfants à l’hôpital pour enfants de St. Louis. Le ciblage de Reed par l’ACLU a soulevé des questions sur les priorités de l’organisation concernant les droits individuels et la protection des lanceurs d’alerte dans des contextes sensibles. D’autant plus que L’ACLU emploie le contributeur de l’agenda 2030 du Forum économique mondial, Jay Stanley, et a employé Laleh Ispahani, qui est désormais directrice général aux États-Unis de l’Open Society Foundation du contributeur de l’agenda 2030 du FEM, Georges Soros.

Face à la difficulté de s’exprimer sur ce sujet, Elon Musk, a botter en touche suite à un tweet de JK Rollings, romancière britannique, dont les prises de position sur l’identité de genre font polémique, étant considérées transphobes par des militants de la cause trans et un certain nombre de fans. Le milliardaire a affirmé être « entièrement d’accord » avec ses arguments « concernant le sexe/genre », mais lui a suggéré « de publier du contenu intéressant et positif sur d’autres sujets », comme le constate Le coin des LGBT+, sur X.

La question des messages de haines et de la liberté d’expression

Par ailleurs, Elon Musk s’est érigé en grand chantre de la liberté d’expression, instaurant une modération plus « light » sur X, que les autres plateformes qui ont passées des accords avec les Nations unies, dans le cadre des campagnes #Verified et #NonàlaHaine, censées lutter contre l’infodémie et les messages de haines.

Après l’annonce de sa sélection comme porteuse de la flemme olympique, Minima Geste a fait face à une vague d’insultes homophobes et transphobes, qu’elle a signalées au procureur de la République. Ella a fait valoir sur le plateau de BFMTV, que ces messages de haines, n’étaient pas des opinions, mais des « délits ». Toutefois, cette question, comme beaucoup d’autres actuellement, ne peut être débattue.

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