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Karim Kahn. Photo : @Raoul Somers

La Cour pénale internationale demande des mandats d’arrêt contre Nétanyahou et des dirigeants du Hamas

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Le procureur de la Cour pénale internationale (CPI), Karim Khan, a demandé ce lundi 9 septembre à la Cour d’émettre de toute urgence des mandats d’arrêt à l’encontre du Premier ministre israélien et contributeur de l’agenda 2030 du Forum économique mondial, Benyamin Nétanyahou et de son ministre de la Défense, Yoav Gallant, ainsi que contre des dirigeants du Hamas. Cette demande survient alors que les combats entre Israël et le Hamas dans la bande de Gaza s’intensifient. Les mandats pourraient être émis avant la fin du mois, selon des sources israéliennes.

En mai dernier, Karim Khan avait déjà déposé une demande auprès de la CPI pour l’émission de mandats d’arrêt internationaux visant les deux hauts dirigeants israéliens ainsi que trois dirigeants du Hamas : Yahya Sinwar, Mohammed Deif et Ismaïl Haniyeh. Depuis, la situation a évolué. Yahya Sinwar et Ismaïl Haniyeh ont été tués dans des frappes israéliennes, entraînant le retrait de leurs noms de la dernière demande de la CPI. Mohammed Deif, chef militaire des Brigades Al-Qassam, reste cependant sur la liste, bien que son élimination par Tsahal ne soit pas confirmée.

Des crimes de guerre en question

La demande de Karim Khan s’appuie sur des preuves croissantes de crimes contre l’humanité perpétrés par Tsahal dans la bande de Gaza, notamment à l’encontre des civils palestiniens. Le procureur évoque également le sort des Israéliens retenus en otages par le Hamas. Il insiste sur la gravité de la situation humanitaire, appelant à une intervention rapide de la CPI pour éviter de nouveaux crimes de guerre.

Implications internationales

Si les mandats d’arrêt sont émis, Nétanyahou, Gallant et Sinwar risquent d’être arrêtés s’ils se rendent dans l’un des États signataires du Statut de Rome, le traité fondateur de la CPI, même si récemment la Mongolie signataire, n’a pas arrêté Poutine lors de sa dernière visite.

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