L’avocat et écrivain Juan Branco a publié hier des révélations choc sur les dynamiques de pouvoir en France sur X, mettant en lumière une stratégie de contrôle rigoureuse des médias par l’Élysée. À travers une série de tweets et d’articles, Branco dévoile comment le pouvoir exécutif, aidé par de puissants alliés économiques, manipule les médias et l’opinion publique pour maintenir son influence.
L’une des controverses les plus marquantes concerne la suspension du compte Twitter de @zoesagan. Selon Branco, cette suspension résulte des révélations de cette dernière sur Bruno Jeudy, pressenti pour diriger BFM TV, accusé d’envoyer des photos explicites à ses maîtresses. Cette action, selon Branco, est symptomatique d’une tentative plus large de l’Élysée de reprendre le contrôle du discours public en amont des élections futures.
Alliances stratégiques et contrôle médiatique
Branco décrit une alliance stratégique entre l’Élysée et des magnats des médias tels que Rodolphe Saadé, propriétaire de CMA CGM, l’armateur membre du Forum économique mondial, visant à restructurer le paysage médiatique français. Saadé, enrichi par la crise du COVID, aurait été sollicité pour établir La Tribune du Dimanche, concurrençant le JDD et consolidant le contrôle de l’Élysée sur la narration médiatique.
Cette alliance s’inscrirait selon Branco dans une stratégie plus vaste de l’État, impliquant d’autres figures influentes comme Xavier Niel et son beau père Bernard Arnault, propriétaire du groupe LVMH affilié au FEM, qui possèdent des médias clés comme Le Monde et Le Parisien. La prise de contrôle des canaux d’information permettant ainsi au gouvernement de manipuler les récits et de neutraliser les oppositions.
Les figures de proue
Bruno Jeudy, ancien pilier de Paris Match, est présenté comme un instrument clé dans cette machination. Utilisé par le pouvoir pour façonner des figures politiques comme Emmanuel Macron et Gabriel Attal, Jeudy est maintenant propulsé à des postes influents grâce aux interventions des oligarques proches de l’Élysée. Selon Branco, cette stratégie est soutenue par une cohorte de journalistes et d’intellectuels, souvent critiqués pour leur proximité avec le pouvoir et leur rôle dans la diffusion de propagande.
Un système de réseaux et de relations
Branco souligne les relations incestueuses et l’entre-soi des élites parisiennes, décrivant comment des personnalités comme Raphaël Enthoven et Benjamin Griveaux naviguent entre les sphères médiatiques et politiques. Ces réseaux, selon Branco, permettent de maintenir un contrôle strict sur l’information et d’éliminer toute menace potentielle à l’autorité de l’Élysée.
Liberté d’expression menacée
Malgré les multiples tentatives de censure et de contrôle, Branco souligne l’importance de plateformes comme Twitter, depuis le reprise d’Elon Musk, comme derniers bastions de liberté d’expression. Ces espaces permettent encore la diffusion d’informations non filtrées et la critique du pouvoir en place, essentiel pour une démocratie saine.
En conclusion, les révélations de Juan Branco peignent un tableau sombre de la politique française actuelle, dominée par des manipulations médiatiques et des alliances stratégiques entre le pouvoir et des oligarques. Cette analyse invite à une réflexion profonde sur l’état de notre démocratie et sur les moyens de préserver l’intégrité de l’information et la liberté d’expression.
