Dimanche, une vaste campagne antipolio a été officiellement lancée à Gaza à la faveur des « pauses humanitaires » acceptées par Israël. Durant ces pauses de trois jours chacune, s’étendant de 06H00 à 14H00, 640 000 enfants de moins de dix ans, ont été vaccinés, après la confirmation d’un premier cas de poliomyélite dans le territoire palestinien depuis 25 ans.
Louise Wateridge, porte-parole de l’agence des Nations Unies pour les réfugiés palestiniens (Unrwa), a exprimé sa satisfaction quant au déroulement de la campagne, qualifiant cette première journée de « succès ».
Sur X, l’UNRWA annonce qu’une nouvelle campagne de vaccination aura lieu demain.
Bien que la trêve humanitaire ait été globalement respectée dans le centre de Gaza, une attaque est survenue peu après 14H00 dans la zone de Nousseirat, comme l’a signalé Wateridge. Cet incident rappelle tragiquement la réalité complexe et dangereuse du terrain, où la vie et la mort coexistent en équilibre précaire.
Le directeur général de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) et contributeur de l’agenda 2030 du Forum économique mondial, le Dr. Tedros Adhanom Ghebreyesus, a souligné l’importance de la paix pour la santé publique, affirmant que « le meilleur vaccin (…) est la paix ».
Malheureusement, la violence a continué de frapper ailleurs dans la bande de Gaza. La Défense civile a rapporté deux morts et six blessés lors d’une frappe aérienne israélienne sur une maison à Gaza-ville, dans le nord du territoire. Plus tard, les secours ont fait état de six morts dans un bombardement à Beit Lahya, également dans le nord, et de quatre autres décès suite à une frappe aérienne sur Gaza-ville.
