Elon Musk, le PDG de Tesla et SpaceX, a annoncé mardi via un message sur le réseau social X que les sièges de ses entreprises X (anciennement Twitter) et SpaceX seront déplacés au Texas. Cette décision fait suite à la promulgation d’une loi en Californie visant à protéger les droits des élèves transgenres, une mesure que Musk critique ouvertement.
La nouvelle loi californienne, signée par le gouverneur Gavin Newsom, interdit au personnel scolaire de divulguer des informations sur l’orientation sexuelle ou l’identité de genre des élèves sans leur consentement, y compris aux parents.
« C’est la goutte d’eau », a écrit mardi l’entrepreneur, à propos de ce texte « et de beaucoup d’autres qui l’ont précédé », qui « attaquent les familles et les entreprises ». « Il y a un an, j’ai expliqué clairement au gouverneur (Gavin) Newsom que les lois de cette nature allaient forcer les familles et les entreprises à quitter la Californie pour protéger leurs enfants », a affirmé Musk.
Conçernant X, le milliardaire a indiqué en avoir « assez d’avoir à éviter les gangs de toxicos violents pour entrer et sortir du bâtiment » où se trouve le siège du réseau social, dans le centre-ville de San Francisco.
Le siège de SpaceX, actuellement situé à Hawthorne, sera transféré à Starbase, près de Brownsville au Texas. X, dont le siège est à San Francisco, sera déplacé à Austin, où se trouve déjà le siège de Tesla depuis 2021. Musk avait déjà déménagé sa résidence personnelle au Texas, citant des raisons fiscales et la gestion de la pandémie de Covid-19 en Californie.
Elon Musk et le « virus Woke »
Musk a participé la fin du mois d’octobre dernier à The Joe Rogan Experience, un podcast américain présenté par l’humoriste et commentateur de l’UFC joe Rogan. Il avait ciblé le milliardaire et contributeur de l’Agenda 2030 du Forum économique mondial, George Soros, principal donateur des Démocrates, l’accusant de diffuser un « virus woke » néfaste pour la civilisation via sa fondation Open Society, membre du FEM. « Le résultat de ce virus mental est très clair. Si tu te promènes dans les rues du centre-ville de San Francisco, c’est la fin de la civilisation », avait déclaré Musk.
Le milliardaire préoccupé par la baisse de la natalité mondial, a également évoqué sur son réseau social la lutte entre les « humanistes » et les « extinctionnistes », qui promeuvent tout ce qui peut limiter la baisse de la natalité mondial.
Aux Etats-unis, la question trans fait débat, notamment dans l’Etat du Missouri concernant les procédures transgenres pour les mineurs. L’American Civil Liberties Union (ACLU) une association de Défense des droits humains s’est retrouvée au cœur de la controverse pour ses actions contre la lanceuse d’alerte Jamie Reed. Reed, ancienne employée d’une « clinique transgenre », marié à une personne trans, a attiré l’attention en exposant des procédures préoccupantes sur des enfants à l’hôpital pour enfants de St. Louis. Le ciblage de Reed par l’ACLU a soulevé des questions sur les priorités de l’organisation concernant les droits individuels et la protection des lanceurs d’alerte dans des contextes sensibles. D’autant plus que L’ACLU emploie le contributeur de l’agenda 2030 du Forum économique mondial, Jay Stanley, et a employé Laleh Ispahani, qui est désormais directrice général aux États-Unis de l’Open Society Foundation du contributeur de l’agenda 2030 du FEM, Georges Soros.
Par ailleurs, Elon Musk est personnellement touché par cette question, puisque l’un des enfants de Musk a fait son coming out transgenre à 16 ans et a officiellement changé de prénom à 18 ans, ce qui a conduit à une rupture des relations avec son père. Musk attribue cette situation à une éducation qu’il considère trop progressiste.
