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Photo : Compte X du ZPF.

Allemagne : Elon Musk et son usine visés par des activistes suite à son geste controversé

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Des activistes allemands ont récemment ciblé l’usine Tesla de Grünheide, près de Berlin, pour dénoncer le geste controversé d’Elon Musk lors de l’investiture de Donald Trump. Ils ont projeté une image du salut polémique de Musk accompagnée du mot « Heil », formant ainsi l’expression « Heil Tesla » sur la façade de l’usine. Cette action visait à critiquer le geste de Musk, interprété par certains comme un salut nazi. 

Le collectif Centre pour la beauté politique (ZPS) a revendiqué cette initiative ce jeudi 23 janvier. Son fondateur, Philipp Ruch a déclaré : « Nous voulons organiser la destruction d’Elon Musk de façon artistique ». Le groupe est connu pour ses actions satiriques, notamment la création en 2017 d’une réplique miniature du mémorial de l’Holocauste de Berlin devant la maison d’un responsable de l’AfD.

Qui est Philipp Ruch, le fondateur du ZPS ?

Philipp Ruch né à Dresde en Allemagne de l’Est est le fils d’un citoyen de la RDA et d’un Suisse qui vivait à Dresde. Ruch a grandi dans le district de Weißer Hirsch jusqu’à ce que la RDA autorise la famille à émigrer définitivement en Suisse en juillet 1989 en raison de la nationalité du père. De 1996 à 1999, Ruch a fréquenté l’école de commerce de Berne, par laquelle est passé le contributeur du FEM, Sebastian Klotz, puis a travaillé pour une société de promotion cinématographique à Zurich et est retourné en Allemagne en 2001.

Ruch a étudié la philosophie politique à l’Université Humboldt par laquelle sont passés les contributeurs du FEM, Nikolaus Wolf ou Fabrizio Tassinari  et a travaillé à l’Institut Max Planck pour le développement humain dans le domaine de recherche de l’histoire des émotions, dans lequel on retrouve également de nombreux contributeur du FEM, comme Tania Singer, Markus Antonietti ou Immanuel Bloch.

Que c’est-il passé durant le « happening » ?

La projection, qui a duré environ une heure, comprenait également des images d’Alice Weidel, candidate du parti d’extrême droite AfD à la chancellerie. Les organisateurs ont accompagné cette action d’un mini-documentaire affirmant que Musk utilise sa richesse pour promouvoir des « partis d’extrême droite » en Europe. La police locale a indiqué que l’affaire avait été transmise au parquet.

Sur son compte X, le ZPS a indiqué : « Nous sommes convaincus que nous aurons mis Tesla en faillite d’ici la fin de l’année. »

https://twitter.com/politicalbeauty/status/1882789277605802378

L’usine de Tesla à Gruenheide avait déjà été ciblé le 10 mai 2024 par le groupe Disrupt Tesla. 800 personnes avaient exprimé leur opposition à l’expansion de l’usine du géant américain des véhicules électriques.

La polémique autour du geste d’Elon Musk

Lors de l’investiture de Donald Trump, Elon Musk a effectué un geste en levant le bras droit, interprété par certains comme un salut nazi. Cette action a suscité de nombreuses réactions, certains y voyant un geste maladroit, tandis que d’autres l’ont perçu comme une référence fasciste.

Face à la polémique, Elon Musk a rapidement réagi sur son réseau social X (anciennement Twitter), qualifiant ces accusations de « coup tordu ». « L’attaque ‘tout le monde est Hitler’ est tellement dépassée », a-t-il écrit, minimisant la gravité du geste.

De plus, le milliardaire a publié sur son réseau social des photos de personnalités Démocrates telles que Hillary Clinton, Barack Obama et Kamala Harris. « Les médias traditionnels sont de la pure propagande. Vous êtes désormais les médias », a-t-il commenté en référence au fait que X promeut désormais un journalisme citoyen.

Sources : HuffPost, 20 minutes, La Dépêche.

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