À Toulouse, dans la nuit du 3 au 4 novembre, un drame d’une rare violence a mis en lumière un véritable acte de bravoure. Faysal, veilleur de nuit dans un foyer pour jeunes, s’est interposé face à un commando armé venu s’en prendre à une adolescente de 17 ans. Grâce à son intervention, la jeune fille a échappé à une agression potentiellement mortelle, mais l’homme a payé le prix fort : trois doigts sectionnés alors qu’il désarmait l’un des assaillants.
Selon les premiers éléments, le groupe était décidé à s’en prendre à la mineure, connue des services sociaux. Faysal, présent sur les lieux dans le cadre de son travail, n’a pas hésité une seconde. Malgré le danger imminent, il a fait barrage de son propre corps, permettant à la jeune fille de fuir. L’un des agresseurs, armé d’une machette, l’a alors frappé à la main, lui infligeant de graves blessures. Hospitalisé d’urgence, l’homme a depuis subi plusieurs opérations.
Un combat judiciaire à venir
Au-delà du choc et de la douleur physique, Faysal dénonce aujourd’hui un grave manque de protection. Il a l’intention de déposer plainte contre le conseil départemental et contre son employeur, qu’il accuse de n’avoir pris aucune mesure de sécurité adaptée malgré des risques connus. Ce geste de courage soulève une question de fond : les personnels sociaux sont-ils suffisamment protégés face à la montée des violences dans certains établissements accueillant des mineurs ?
Un héros ordinaire salué par tous
Sur les réseaux sociaux, de nombreux internautes saluent le courage de Faysal. Plusieurs associations de défense des travailleurs sociaux demandent une reconnaissance officielle de son acte héroïque, voire une distinction publique. En attendant, l’homme tente de se reconstruire, marqué à vie par ce drame, mais convaincu d’avoir fait « ce qu’il fallait faire ».
Sources :
- Le Parisien précise que Faysal s’est opposé début novembre 2025 à un commando armé venu s’en prendre à une adolescente, lui coûtant trois doigts et qu’il compte porter plainte contre le département.
- Europe 1 détaille que l’agression s’est produite dans un foyer de mineurs, que les assaillants armés de machettes étaient deux et que l’éducateur a été gravement blessé en tentant de protéger la jeune fille.
- Atlantico mentionne l’affaire dans le contexte des réseaux criminels et du manque de protection des citoyens et travailleurs sociaux, citant Faysal comme victime de violences barbares pour avoir protégé une mineure.
- Plusieurs réseaux sociaux et médias locaux (X, Facebook, Instagram) ont relayé le témoignage de Faysal sur son acte de bravoure et son intention de porter plainte.
