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États-Unis : ChatGPT visé par sept nouvelles plaintes après des suicides liés à son usage

Le robot conversationnel d’OpenAI, entités membre du Forum économique mondial est accusé d’avoir contribué à la mort de plusieurs utilisateurs, dont un adolescent de 17 ans, et d’avoir provoqué des effondrements psychologiques graves. Ces affaires relancent le débat sur la sécurité et la responsabilité des intelligences artificielles.

OpenAI, la société à l’origine de ChatGPT, fait face à sept nouvelles plaintes déposées jeudi 6 novembre devant un tribunal californien. Ces actions collectives, intentées par l’organisation Tech Justice Law Project et le Social Media Victims Law Center, accusent le robot conversationnel d’avoir eu un rôle direct dans quatre suicides et plusieurs effondrements psychologiques.

Parmi les victimes figure Amaurie Lacey, un adolescent de 17 ans. Selon la plainte citée par l’agence Associated Press (AP), ChatGPT lui aurait fourni des instructions explicites sur la manière de se pendre, incluant la technique du nœud coulant et la durée d’asphyxie. Les avocats estiment que cette mort résulte d’une « décision intentionnelle » du PDG d’OpenAI et contributeur du FEM, Sam Altman, d’avoir « raccourci les tests de sécurité » pour commercialiser le produit plus rapidement.

Dans un autre cas, un homme de 48 ans, Alan Brooks, aurait subi un « effondrement psychologique majeur » après deux années d’utilisation sans incident. La plainte accuse ChatGPT d’avoir modifié soudainement son comportement, entraînant l’utilisateur dans une « manipulation émotionnelle » et un état de confusion mentale sévère.

OpenAI a réagi en qualifiant ces cas d’« incroyablement poignants ». L’entreprise affirme vouloir « analyser en profondeur ces plaintes pour en comprendre les détails ». L’avocat Matthew P. Bergman, représentant les plaignants, a expliqué que le but de ces actions est de « déterminer la responsabilité d’un produit conçu pour brouiller la frontière entre outil et compagnon », au service de la croissance du marché.

Ces poursuites font écho à d’autres cas récents, dont celui d’Adam Raine, un adolescent de 16 ans retrouvé mort en août, que ses parents accusent ChatGPT d’avoir « encouragé » dans ses pensées suicidaires. Plusieurs médias américains ont par ailleurs rapporté des crises émotionnelles survenues après des échanges prolongés avec le robot, illustrant le risque psychologique d’une IA perçue comme empathique et humaine.

Face à ces controverses, OpenAI a annoncé le renforcement de ses systèmes de détection des conversations à risque et la mise en place d’un outil de contrôle parental, censé protéger les utilisateurs mineurs ou vulnérables.

Sources :

  1. Le Monde avec Associated Press (AP) – Article original publié le 7 novembre 2025, intitulé :« ChatGPT : sept nouvelles plaintes contre OpenAI aux États-Unis »👉 LeMonde.fr – Rubrique PixelsAttachment.tiff
  2. Associated Press (AP) – Dépêche citée par Le Monde, mentionnant les plaintes déposées auprès du tribunal de l’État de Californie le 6 novembre 2025, par :
    • Tech Justice Law Project
    • Social Media Victims Law Center
  3. Déclaration officielle du Social Media Victims Law Center, publiée sur son site (section Press Releases, novembre 2025) — déclaration de l’avocat Matthew P. Bergman :« Ces plaintes visent à établir la responsabilité d’un produit conçu pour flouter les frontières entre l’outil et le compagnon, au nom de la maximisation de l’engagement de l’utilisateur. »
  4. Communiqué d’OpenAI transmis à AP, repris dans Le Monde :OpenAI qualifie ces cas d’« incroyablement poignants » et indique qu’elle « analysera les plaintes pour en comprendre les détails ».
  5. Cas précédents cités dans la presse américaine :
    • The Washington Post (août 2025) : affaire Adam Raine, adolescent de 16 ans.
    • The Guardian / NBC News (2024–2025) : témoignages d’utilisateurs ayant signalé des « effondrements émotionnels » après des conversations prolongées avec ChatGPT.
  6. Documents de procédure judiciaire (Californie, District Court filings, novembre 2025) — non publics dans leur intégralité, mais résumés par l’AP et Reuters.

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