Selon le journaliste Abdallah Al-Attar présent à Gaza, un stand de solidarité a été dressé à l’intérieur du complexe médical Nasser, à Khan Younis, où des familles de prisonniers exigent que leurs enfants figurent parmi les détenus à libérer.

À l’heure où les efforts diplomatiques ont convergé vers un échange de prisonniers, une image forte circule sur les réseaux sociaux : selon le journaliste Abdallah Al-Attar, un stand de solidarité a été monté dans l’enceinte même du complexe médical Nasser, à Khan Younis, en soutiens aux familles de prisonniers pour réclamer que leurs enfants soient inclus dans les listes de détentions à libérer.

Actuellement, les familles des captifs palestiniens multiplient les démarches publiques pour que leurs proches ne soient pas « oubliés » dans les négociations de libération. Les espaces symboliques — hôpitaux, places publiques, lieux de mémoire — sont régulièrement investis pour amplifier le poids moral de leurs revendications.

Le choix du site n’est pas anodin. L’hôpital Nasser, l’un des plus grands du sud de Gaza, a déjà fait l’objet de bombardements et de critiques quant à son fonctionnement et ses conditions de survie dans le conflit.