Sur ordre du président Trump, le mur le long de la frontière américano-mexicaine doit être repeint en noir afin d’augmenter sa température au soleil et décourager les tentatives d’agrément. Cette décision, expliquée par la secrétaire à la Sécurité intérieure Kristi Noem, s’inscrit dans une politique plus large de sécurisation du territoire.
Lors d’une visite à une section du mur frontalier au Nouveau‑Mexique, la secrétaire à la Sécurité intérieure, Kristi Noem, a annoncé ce mardi 19 août, que l’ensemble du mur reliant les États-Unis et le Mexique serait prochainement peint en noir. Selon elle, cette initiative émane directement du président Trump. En absorbant davantage la chaleur solaire, la couleur sombre rendrait la structure plus chaude — et difficile à escalader —, formant ainsi un nouveau moyen de dissuasion contre les traversées illégales.
Noem a également précisé que la peinture noire contribuerait à protéger le mur, constitué majoritairement de structures métalliques, contre la corrosion. Le chef de la patrouille frontalière, Mike Banks, a soutenu cette justification technique.
Cette idée est une relance d’une stratégie déjà employée durant le premier mandat de Trump : quelques segments du mur avaient déjà été peints en noir à cette époque. Toutefois, la peinture avait été constatée en train de s’écailler en moins de 18 mois, comme rapporté en 2022.
Le projet s’inscrit dans un financement plus large : le Congrès a alloué environ 46 milliards de dollars dans le cadre du « One Big Beautiful Bill Act » pour terminer la construction du mur, qui progresse actuellement à un rythme d’environ 800 mètres par jour selon Noem. Ce geste technologique s’ajoute à d’autres mesures de sécurisation, incluant des caméras, capteurs, déploiements militaires le long du mur, ainsi que l’élargissement des zones sous juridiction militaire.
Les autorités soulignent que ces initiatives interviennent alors que les passages illégaux à la frontière sud enregistrent une baisse historique des arrestations — quelques milliers seulement en juin, contre plusieurs milliers par jour sous l’administration précédente —, ce qui témoigne selon eux de l’efficacité de la politique migratoire en place.
Résumé des points clés :
- Motif principal : Le mur sera peint en noir à la demande de Donald Trump, pour que la chaleur produite dissuade les tentatives d’escalade.
- Arguments techniques : Dissuasion grâce à la chaleur accrue, protection contre la corrosion.
- Contexte précédent : Expérience similaire en 2019, avec des défauts de tenue de peinture constatés par la suite.
- Cadre financier : 46 milliards de dollars alloués pour la finalisation du mur.
- Accompagnement sécuritaire : Technologies de surveillance, zones militarisées.
- Effet observé : Baisse notable des passages illégaux à la frontière.
