Condamné en comparution immédiate, l’homme de 21 ans qui avait agressé trois militaires hors service à Saint-Étienne début juillet a écopé de trois années de prison, dont six mois avec sursis. Son interpellation à Besançon a permis de clore une enquête rapide mais marquante.

Trois jours auront suffi aux enquêteurs pour retrouver la trace du jeune homme de 21 ans, auteur d’une violente agression au couteau sur trois militaires de l’opération Sentinelle, dans la nuit du 4 au 5 juillet à Saint-Étienne. L’affaire, qui aurait pu virer au drame, s’est conclue par une condamnation ferme le 11 juillet, lors d’une audience en comparution immédiate.

Les faits se sont déroulés dans un contexte inattendu. Alors qu’ils traversaient la rue, les militaires, hors service, interpellent verbalement un automobiliste pour lui demander de ralentir à l’approche d’un passage piéton. Ce dernier réagit violemment : insultes, jet d’une canette de soda, puis sortie de son véhicule pour asséner un coup de poing à l’un d’eux. Il brandit ensuite un couteau, blessant légèrement les deux autres soldats à l’oreille et au cou, avant de prendre la fuite.

L’enquête, menée tambour battant par les autorités stéphanoises, s’appuie rapidement sur un élément clé : la plaque d’immatriculation du véhicule de l’agresseur. Le parquet délivre aussitôt un mandat de recherche. L’homme est localisé à Besançon et interpellé le 9 juillet, avant d’être transféré à Saint-Étienne pour la poursuite de sa garde à vue.

Le verdict, tombé deux jours plus tard, est sans équivoque : 36 mois de prison, dont 6 avec sursis probatoire, assortis d’une obligation de soins. L’infraction a été requalifiée en « violences avec usage ou menace d’une arme », une qualification qui souligne la gravité des faits malgré la nature superficielle des blessures infligées.

Sources : Le Figaro Lyon