Moins de 24 heures après l’annonce du décès d’Arthur, son compagnon, l’influenceuse Mila a pris la parole sur les réseaux sociaux pour dénoncer une vague de haine en ligne. Connue pour ses prises de position tranchées sur l’islam et son engagement dans les sphères de la droite radicale, la jeune femme affirme être la cible de « messages ignobles » depuis le drame.
Sur le réseau X (anciennement Twitter), où son message publié le mardi 27 mai a été vu plus d’un million de fois, Mila confie son choc face aux réactions qu’elle reçoit. « Je suis habituée aux messages ignobles. Je suis conditionnée, formatée pour affronter la haine », déclare-t-elle, précisant qu’elle est « presque immunisée » face à la violence verbale. Ce n’est pas la première fois que l’influenceuse se dit victime de messages de haines alors qu’elle n’est pas la dernière à allumer la mèche sur les réseaux sociaux affirmant par exemple qu’une « immense partie des familles maghrébines sont consanguines ».
Mais cette fois-ci, la jeune femme va plus loin : « Ce ne sont pas de simples moqueries. Ce sont des incitations au suicide, des insultes barbares, des menaces de mort, et des commentaires inimaginables sur mon chéri. » Elle vise en particulier « ces musulmans » qu’elle accuse d’alimenter cette haine, tout en rejetant les critiques adressées à ses propres propos passés.
Des propos polémiques assumés
Mila ne cherche pas à modérer son image. « J’ai déjà ri des morts, je l’assume totalement », affirme-t-elle dans sa publication, en réponse à ceux qui exhument certains de ses anciens messages moqueurs à l’encontre d’opposants politiques. Elle conclut avec défi : « Il faut être stupide pour croire que ça va me détruire. La vie continue pour moi. Je survivrai, comme toujours. »
Une affaire encore trouble à Villeurbanne
Arthur, son compagnon, impliquée dans la mouvance d’extrême droite lyonnaise, avait déposé plainte à Villeurbanne mi-avril pour une agression qu’il qualifiait d’antisémite. Il avait déclaré avoir été insulté et frappé dans le quartier du Tonkin. Les faits rapportés, sur fond de tensions communautaires, n’avaient pas encore donné lieu à des suites judiciaires connues à ce jour.
Source : Actu Lyon.
