Sous le ciel limpide de Rome, une foule dense et recueillie s’est réunie place Saint-Pierre pour assister à l’inauguration du nouveau souverain pontife. Entouré de milliers de pèlerins, de chefs d’État et de dignitaires religieux, le pape Léon XIV a tracé les grandes lignes d’un pontificat tourné vers les marges et la solidarité.

Devant près de 200 000 fidèles rassemblés au Vatican, Léon XIV s’est adressé à l’Église universelle en homme de dialogue, refusant dès ses premiers mots toute posture de dirigeant individualiste. « Je ne cèderai jamais à la tentation d’être un meneur solitaire », a-t-il affirmé, dans une homélie où spiritualité et engagement social se sont entremêlés. Le nouveau pape, régulièrement présenté comme un prélat proche du terrain et des plus défavorisés, a tenu à inscrire son élection sous le signe de l’écoute et de la collégialité.

Un pontificat ancré dans la continuité et le dialogue

Se plaçant dans la lignée de François et Benoît XVI, Léon XIV insiste sur la nécessité d’une Église « humble, fraternelle, qui marche avec les peuples ». Cette orientation devrait répondre aux attentes d’une société en quête d’actions concrètes face aux inégalités croissantes.

L’inauguration, solennelle mais sobre, a été ponctuée de gestes symboliques : accueil de migrants sur la place, bénédiction silencieuse aux enfants malades, et poignées de main prolongées avec les représentants des autres confessions chrétiennes.

Une attention assumée à la question sociale

Sur le fond, le successeur de Saint Pierre a placé les enjeux sociaux au cœur de son pontificat. Dans un contexte international marqué par les conflits, les migrations forcées et la montée des exclusions, le nouveau pape a multiplié les références à une Église qui « doit tendre la main, là où le monde se ferme ». Il évoque notamment la nécessité d’un engagement accru contre la pauvreté et pour la dignité humaine.

Ce discours social, prononcé dans un silence solennel de la place Saint-Pierre, a résonné comme un appel clair au sein de la communauté catholique, mais aussi au-delà, vers les gouvernants venus assister à la cérémonie. En présence de dirigeants de plus de soixante pays, le pape choisit une parole engagée mais sans condamnation : « Nous ne sommes pas là pour juger le monde de haut, mais pour marcher à ses côtés ».

Les personnalités politiques présentes 

Paradoxalement, le pape Leon XIV s’est exprimé devant un parterre de personnalités. Le vice-président américain JD Vance, accompagné de son épouse Usha Vance, ainsi que le secrétaire d’État Marco Rubio, étaient présents.

Le président Volodymyr Zelensky a assisté à la messe et a été reçu en audience privée par le pape dans l’après-midi.

Le chancelier allemand Friedrich Merz a également assisté à la cérémonie, tout comme la présidente de la Commission euroépenne, Ursula von der Leyen et la présidente du Parlement européen Roberta Metsola. La présidente du Pérou Dina Boluarte aussi  assisté à la messe, tout comme le président Isaac Herzog. 

Côté italien, la présidente du Conseil Giorgia Meloni et le président Sergio Mattarella étaient présents, tout comme le Premier ministre François Bayrou qui représentait la France lors de la cérémonie.

Membres de familles royales

Le roi d’Espagne Felipe VI et la reine Letizia ont assisté à la cérémonie, tout comme le roi Philippe de Belgique et la reine Mathilde. Le grand-duc Henri du Luxembourg et la grande-duchesse Maria Teresa ont assisté à la messe. Le prince Albert II de Monaco était lui aussi présent. La reine Máxima des Pays-Bas a également assisté à la cérémonie. Le prince héréditaire Alois du Liechtenstein et la princesse héréditaire Sophie complétaient le casting. 

Sources : Le Figaro, BFMTV, Soirmag,BFMTV, BFMTV, Soirmag, Le Figaro, BFMTV, BFMTV, Histoires Royales, Le Figaro, Virgule, Histoires Royales, Histoires Royales, BFMTV,