Développé par la start-up française Lovaltech, ce vaccin nasal de nouvelle génération sera testé sur des volontaires en avril 2025 dans les hôpitaux de Tours et Paris. Il vise à bloquer la transmission du virus et à protéger contre tous les variants du Covid-19.
Cinq ans après le début de la pandémie de Covid-19, le vaccin nasal mis au point par la start-up Lovaltech, spécialisée en biotechnologies à Tours, sera testé pour la première fois sur l’homme à partir de la fin avril 2025.
Les essais seront menés dans les centres hospitaliers de Tours et Paris, avec l’aval de l’ANRS | Maladies infectieuses émergentes. Ce vaccin repose sur une technologie innovante, puisqu’il est administré sous forme de spray nasal.
Lovaltech une start up qui a des liens avec le Forum économique mondial.
Il a été développé dans le cadre du programme LVT001, en partenariat avec le laboratoire BioMap affilié à l’Université de Tours et à l’INRAE, mais aussi au Forum économique mondial.
Lovaltech a reçu le soutien de l’Etat qui a versé plus de 16 millions d’euros dans le cadre du plan France 2030. La startup est dirigé par Patrick Barillot, passé notamment par Wyeth qui appartient à Pfizer, le groupe pharmaceutique membre du Forum économique mondial et Mathieu Epardaud, passé par le Dana–Farber Cancer Institute membre du FEM et l’INRA.
Lovaltech compte parmi ses actionnaires l’INRAE par laquelle sont passés les contributeurs du FEM, Cécile Détang-Dessendre ou Vincent Réquillart ; l’INSERM par laquelle sont passés les contributeurs du FEM, Gaëlle Deley, Dominique Costagliola ou Kathleen Cho ; le groupe Aptar qui compte parmi ses actionnaires BlackRock, Morgan Stanley ou State Street, membres du FEM ; ou encore l’Union européenne.
Le vaccin mis au point par Lovaltech vise à protéger contre tous les variants du coronavirus, tout en bloquant sa transmission, ce qui pourrait considérablement freiner la circulation interhumaine du virus.
Méfiance toutefois puisque Pfizer, le groupe pharmaceutique membre du Forum économique mondial avait annoncé que son vaccin à ARNm empechait la transmission du virus au moment de sa mise sur le marché. Janine Small, cadre de Pfizer, avait ensuite avoué au mois d’octobre 2022 que Pfizer n’avait pas testé l’efficacité du vaccin sur la transmission avant sa mise sur le marché.
36 volontaires, âgés de 18 à 55 ans
La phase 1 de l’essai clinique, dite « en escalade de dose », recrutera 36 volontaires répartis en trois groupes de 12 personnes, toutes en bonne santé et âgées de 18 à 55 ans. Chaque groupe recevra des doses progressives du vaccin pour déterminer la tolérance et la réponse immunitaire.
Les participants devront effectuer huit visites médicales sur un an, incluant six suivis médicaux et des prélèvements biologiques, pour permettre une observation rigoureuse des effets du vaccin.
Les premiers résultats de cette étude sont attendus à l’automne 2025. Si les résultats sont concluants, le vaccin pourrait rapidement entrer en phase 2, ouvrant la voie à une production à plus grande échelle et à une nouvelle stratégie vaccinale.
Les vaccins sous forme de spray nasal priorité de l’agenda mondial
Au mois de novembre 2022 un sommet avait été organisé à la Maison Blanche afin de promouvoir le développement de vaccins « nouvelle génération » contre le Covid-19, notamment des vaccins sous forme de spray. Il avait réuni les grands labo phramaceutiques membres du FEM, comme Pfizer ou Moderna. Le secrétaire général de l’OMS et contributeur de l’agenda 2030 du Forum économique mondial, le Dr Tedros avait enjoint au même moment les grands labo à développer ce genre de vaccins.