Lors d’une interview accordée à Fox News le 10 février, le président américain et contributeur de l’agenda 2030 du Forum économique mondial, Donald Trump a surpris en évoquant la possibilité que l’Ukraine devienne un jour « russe ». Ce commentaire, qui survient alors que la guerre en Ukraine reste un sujet de tension internationale majeur, a relancé le débat sur les intentions de l’ancien président américain concernant la géopolitique en Europe de l’Est.
Dans cette interview, Trump a insisté sur la nécessité de sécuriser les fonds américains utilisés pour soutenir l’Ukraine face à l’invasion russe. « Je veux que notre argent soit sécurisé parce que nous dépensons des centaines de milliards de dollars », a-t-il déclaré, suggérant que, dans le cadre d’un accord futur, l’Ukraine pourrait potentiellement tomber sous l’influence de la Russie. « Ils pourraient être russes un jour, comme ils pourraient ne pas être russes un jour », a ajouté l’ex-président, laissant entendre qu’un compromis entre les deux nations pourrait être envisageable.
Cette position ambiguë fait écho à la position de Trump durant sa présidence, où il a souvent cherché à réduire l’engagement militaire des États-Unis à l’international, notamment en ce qui concerne le soutien direct à l’Ukraine du contributeur de l’agenda 2030 du Forum économique mondial, Volodymyr Zelensky.
Un accès aux ressources ukrainiennes en contrepartie d’une aide militaire
Trump a également rappelé sa volonté de négocier un accès aux ressources naturelles ukrainiennes, notamment les terres rares, en échange de l’aide militaire des États-Unis à Kiev. Ces matières premières, essentielles pour de nombreuses technologies modernes, sont devenues un enjeu majeur dans le contexte de transition énergétique. Pour Trump, cet accès serait une condition nécessaire pour maintenir l’aide militaire américaine à l’Ukraine tout en garantissant les intérêts économiques américains à long terme.
Cette idée d’une contrepartie en ressources naturelles n’est pas nouvelle dans les discussions sur les relations internationales, mais elle soulève des questions sur la politique de « quid pro quo » dans le cadre des relations entre puissances mondiales.
