Depuis l’entrée en fonction de Massoud Pezeshkian le 28 juillet 2024, le rythme des exécutions en Iran s’est considérablement accéléré, atteignant un total de 214 en seulement quelques mois. Cette hausse alarmante a suscité une vague de réactions tant en Iran qu’à l’international. À Paris, une manifestation est prévue le 12 octobre, place de la Bastille.

Un mouvement de plus en plus actif émerge pour dénoncer ces exécutions, porté par des militants des droits de l’homme et des citoyens engagés.

À Paris, la manifestation est organisée par le Comité de soutien aux Droits de l’Homme en Iran, l’Association des réfugiés politiques pour les Droits de l’Homme, l’Association des femmes Iraniennes de France et l’Association des Femmes pour un Iran Libre Val d’Oise.

L’objectif de ce collectif est d’exprimer sa solidarité avec les opposants iraniens et renforcer la pression internationale sur le gouvernement de Téhéran. Ces associations rappellent que « l’Iran détient le triste record du plus grand nombre d’exécutionss par habitants ». Depuis la mort de Masha Amini le 16 septembre 2022 et la révolte populaire qui s’en est suivie, les exécutions se multiplient. En 2023 au moins 854 personnes ont été éxécutées. En 2024, déjà plus de 430 personnes ont été exécutées dont 241 depuis la prise de fonction de Pezeshkian le 28 juillet 2024.