La détention de Paul Watson, célèbre militant écologiste et défenseur des baleines, a été prolongée jusqu’au 23 octobre 2024 par un tribunal du Groenland. Watson, arrêté en juillet dernier à Nuuk, capitale du Groenland, fait face à une demande d’extradition du Japon, en raison de son implication dans des actions de protection des océans, notamment contre la chasse à la baleine. Le militant de 73 ans a fait appel de cette décision.
Fondateur de l’organisation Sea Shepherd, Paul Watson est un fervent défenseur de la faune marine, connu pour ses actions militantes visant à stopper la chasse illégale des baleines et d’autres espèces marines. Cette détention fait suite à une demande d’extradition du Japon, pays avec lequel Watson a souvent été en conflit en raison de ses campagnes contre la chasse baleinière.
La réponse des autorités groenlandaises
Selon un communiqué de la police groenlandaise, le tribunal a décidé de maintenir Watson en détention jusqu’au 23 octobre 2024 afin d’assurer sa présence pendant la procédure d’extradition. Cette demande a été effectuée par le gouvernement danois à la demande des autorités japonaises, en lien avec les activités militantes de Watson pour protéger les baleines.
Soutien international
L’arrestation de Watson a suscité de vives réactions au sein de la communauté écologiste internationale. Des manifestations de soutien ont eu lieu dans plusieurs villes, dont Nice, où une photo de soutien à Paul Watson a été exposée en juillet dernier. Ses partisans estiment que cette arrestation est une attaque contre tous ceux qui militent pour la protection de l’océan et des espèces menacées.
Un appel en cours
Paul Watson a immédiatement fait appel de la décision du tribunal. L’issue de cette affaire pourrait avoir un impact significatif sur les mouvements écologistes internationaux, car Watson est une figure de proue de la lutte pour la protection de la biodiversité marine.
