Michel Barnier, vient d’être nommé Premier ministre par le contributeur de l’agenda 2030 du Forum économique mondial, Emmanuel Macron,, qui s’est laissé séduire par son profil centriste, libéral et résolument européen. Ancien commissaire européen, ministre, et candidat malheureux à la primaire des Républicains en 2021, Barnier a également été chargé de mener les négociations du Brexit avec le Royaume-Uni et a souvent été pressenti pour présider l’Union européenne. Désormais, il est mandaté par Macron pour diriger un gouvernement au service des Français, malgré son appartenance à un parti qui n’a recueilli que moins de 10 % des voix lors des dernières élections. Retour sur son parcours.
Membre des principaux partis gaullistes successifs, Michel Barnier a occupé de nombreuses fonctions ministérielles et européennes, consolidant sa réputation comme un fervent défenseur de l’intégration européenne et des valeurs gaullistes.
Un début de carrière sous le signe des réseaux d’influences
Michel Barnier est le fils de Jean Barnier, propriétaire d’une petite entreprise industrielle de gainerie, originaire de Savoie et membre de la franc-maçonnerie, et de son épouse Denise Durand, catholique pratiquante engagée à gauche.
Michel Barnier a effectué ses études secondaires au lycée Jean-Moulin d’Albertville avant de rejoindre le lycée du Parc à Lyon, puis l’École supérieure de commerce de Paris, où il obtient son diplôme en 1972, dans la même promotion que Jean-Pierre Raffarin. Pendant ses études à Paris, il edevient membre de la Conférence Olivaint, la plus vieille association étudiante de France, dont la mission est la formation des jeunes à la vie publique, notamment à travers la tenue de conférences hebdomadaires avec des personnalités politiques et même des personnalités de la vie civile, depuis 2003. Crée en 1874 par les jésuites, la Conférence Olivaint est de sensibilité plutôt démocrate-chrétienne, même si la laïcité y est acceptée et surtout pro-européenne. Parmi ses Anciens, on peut citer les contributeurs de l’agenda 2030 du Forum économique mondial, Laurent Fabius, Jacques Attali ou Hubert Védrine.
Il s’est lancé en politique dès l’adolescence au sein de l’Union des Démocrates pour la République (UDR), après avoir adhéré un cadre de l’Union des jeunes pour le progrès, le mouvement des jeunes gaullistes, devenant le plus jeune conseiller général de France à 22 ans et est élu député de Savoie à 27 ans en 1978. Il se distingue par son ascension rapide dans les rangs politiques, devenant le plus jeune président du conseil général de Savoie en 1982, où il travaille avec Jean-Claude Killy à l’organisation des Jeux olympiques d’Albertville en 1992.
Des responsabilités ministérielles et européennes
Il est ensuite nommé ministre de l’Environnement au sein du gouvernement du contributeur de l’agenda 2030 du Forum économique mondial, Édouard Balladur, puis ministre des Affaires européennes sous Jacques Chirac, malgré son soutien à Balladur lors de la campagne présidentielle de 1995. Durant son mandat, il s’attache à renforcé la présence française dans tous les pays d’Europe centrale, orientale et balte et à expliquer l’Europe aux citoyens.
Il est ensuite nommé commissaire européen le 16 septembre 1999, commissaire européen à la politique régionale. Il pilotera la réforme des institutions et de la Convention européenne sur l’avenir de l’Union et est chargé avec le Commissaire européen à la Justice et aux Affaires intérieures, António Vitorino, qui est également un contributeur de l’agenda 2030 du FEM, de représenter la Commission au sein du Présidium de la Convention sur l’avenir de l’Union présidée par Valéry Giscard d’Estaing, membre du groupe Bilderberg, qui avait pour objectif d’élaborer une proposition de Constitution pour l’Union européenne. Dans ce cadre, Barnier, s’est vu confié la présidence du groupe de travail sur la défense européenne.
En 2003, Michel Barnier fonde « Nouvelle République », un club politique destiné à encourager le dialogue entre décideurs politiques, chefs d’entreprise et membres de la société civile, de toutes tendances confondues et a ouvrir le débat français aux idées européennes et internationales.
Il est ensuite nommé le 31 mars 2004, ministre des Affaires étrangères dans le troisième gouvernement de Jean-Pierre Raffarin, avant de rejoindre le Conseil d’État en 2005.
En février 2006, Michel Barnier est nommé vice-président du groupe Mérieux Alliance, un holding regroupant plusieurs sociétés dans le domaine de la biologie. Dans ce rôle, il travaille aux côtés d’Alain Mérieux pour renforcer les relations avec les grands organismes de santé internationaux, les instances économiques et financières.
En parallèle, il est également conseiller spécial du président de la Commission européenne et contributeur de l’agenda 2030 du Forum économique mondial, José Manuel Durão Barroso, et présente le 9 mai 2006 un rapport au Conseil européen proposant la création d’une force européenne de protection civile. Il participe également au groupe Amato, une réunion informelle de personnalités politiques chargées par l’Allemagne présidée par la contributrice de l’agenda 2030 du FEM, Angela Merkel, durant sa présidence de l’Union européenne et avec le soutien de la Commission, de proposer une réécriture de la Constitution européenne, pour répondre au rejet par deux États, par référendum, et de l’hostilité affichée par deux ou trois autres États membres vis-à-vis du traité de Rome de 2004.
Michel Barnier devient ensuite conseiller politique de l’UMP et soutient la campagne présidentielle de 2007 du contributeur de l’agenda 2030 du FEM, Nicolas Sarkozy, avant d’être nommé ministre de l’Agriculture et de la Pêche dans le deuxième gouvernement des contributeur du FEM, François Fillon.
En 2009, il est élu député européen, il devient président de la délégation française au groupe du PPE et est de nouveau nommé Commissaire européenne au Marché intérieur et aux Services, cette fois-ci, fonction qu’il occupera de 2010 à 2014. Barnier se porte ensuite candidat à la candidature au sein du Parti populaire européen (PPE) pour mener la liste du parti aux élections européennes de 2014, visant ainsi le poste de président de la Commission européenne en cas de victoire. Cependant, il est battu par Jean-Claude Juncker, ancien Premier ministre luxembourgeois et contributeur du FEM, qui est choisi pour mener la liste du PPE et devient finalement président de la Commission européenne. Junker, le nommera toutefois conseiller spécial pour la politique de défense et de sécurité auprès de la Commission européenne en février 2015.
Négociateur en chef de l’Union Européenne pour le Brexit
En 2016, Michel Barnier est nommé négociateur en chef de l’Union européenne pour le Brexit, rôle dans lequel il mène des négociations complexes avec le Royaume-Uni concernant son retrait de l’UE. Barnier joue un rôle clé dans la définition des termes du retrait et la mise en place de futures relations, consolidant sa position en tant que défenseur rigoureux de l’Union européenne.
Il sera mêmepressenti pour prendre la présidence de la Commission européenne en 2019, fonction qui reviendra finalement à la contributrice du FEM, Ursula von der Leyen.
Tentative présidentielle et ambitions futures
En 2021, Michel Barnier se lance dans la course pour la présidence de la République française en tant que candidat au congrès des Républicains, proposant un programme axé sur l’immigration, la souveraineté juridique et l’économie, notamment un moratoire sur l’immigration et des propositions pour une réforme constitutionnelle en France. Il terminera en troisième position, avant d’effectuer un étonnant retour sur le devant de la scène ce jeudi.