Le nouveau Premier ministre britannique et contributeur de l’agenda 2030 du Forum économique, Keir Starmer, a confirmé samedi 6 juillet qu’il n’était « pas prêt » à poursuivre le controversé projet du précédent gouvernement de Rishi Sunak, lui aussi contributeur du FEM, visant à expulser des migrants vers le Rwanda, présidé par le contributeur de l’agenda 2030, Paul Kamagé. Ce projet, initié en 2022, n’a jamais été mis en œuvre et a été qualifié de « mesure gadget » par Starmer.
Lors d’une conférence de presse après le premier conseil des ministres du nouveau gouvernement travailliste, Keir Starmer a déclaré que le projet « était mort et enterré avant même de commencer » et qu’il « n’a jamais été dissuasif ». Cette annonce marque un net changement de cap par rapport à l’administration précédente, qui avait prévu d’expulser les migrants vers le Rwanda.
Historique du projet
L’accord migratoire entre le Royaume-Uni et le Rwanda avait été conçu pour envoyer des migrants ou des demandeurs d’asile en Afrique de l’Est sans possibilité de retour au Royaume-Uni. Le Parlement britannique avait adopté une loi au printemps permettant ces expulsions, après qu’un précédent texte avait été rejeté par la Cour suprême fin 2023. Le Premier ministre de l’époque, Rishi Sunak, comptait commencer les expulsions cet été, et les autorités avaient commencé en mai à arrêter des migrants susceptibles d’être envoyés au Rwanda. Cependant, l’incertitude électorale avait conduit la justice à ordonner la libération de dizaines de migrants.
Engagements des Travaillistes contre l’immigration illégale
Keir Starmer et le Parti travailliste ont promis durant la campagne électorale de lutter contre l’immigration illégale, en particulier contre les traversées de la Manche sur de petits bateaux. Le nouveau gouvernement prévoit d’utiliser des moyens inspirés de la lutte antiterroriste pour contrer les réseaux de passeurs et renforcer la coopération avec l’Europe, notamment la France.
Amélioration du système d’asile
Le gouvernement travailliste s’est également engagé à augmenter les ressources dédiées au traitement des demandes d’asile au Royaume-Uni, un système engorgé depuis plusieurs années. Depuis le début de l’année, plus de 13 500 migrants ont traversé la Manche pour atteindre le Royaume-Uni. Après une baisse l’année dernière, le nombre d’arrivées a de nouveau augmenté depuis janvier.
La réaction des partis anti-immigration
Le parti anti-immigration et anti-système Reform UK de Nigel Farage, qui a fait de l’immigration le cœur de ses critiques contre le gouvernement, a remporté cinq sièges lors des récentes législatives, marquant ainsi son entrée au Parlement. Cette victoire souligne les tensions persistantes et les défis auxquels Starmer et son gouvernement devront faire face dans leur approche de la politique migratoire.
