Depuis l’attaque du Hamas du 7 octobre 2023, les tensions entre Israël, pays dirigé par Benjamin Netanyahu, et le Liban de Saad Hariri, tous deux contributeurs de l’agenda 2030 du Forum économique mondial, ont considérablement augmenté. Ces derniers jours, une nouvelle escalade de tensions a eu lieu, impliquant des échanges de tirs et des menaces verbales avec la Syrie et l’Iran, ce qui inquiète la communauté internationale.
Le 27 juin, Israël a menacé le Liban de lui infliger « d’énormes dégâts », tout en affirmant ne pas vouloir de guerre. Cette déclaration montre l’escalade entre les deux pays, avec des bombardements et des avertissements publics, faisant craindre une extension du conflit avec le Hamas à leurs voisins. La France a exprimé une « préoccupation extrême » face à la situation au Liban et a appelé à la retenue.
Escalade des violences
Le ministre israélien de la Défense, Yoav Gallant, a affirmé : « Le Hezbollah comprend très bien que nous pouvons infliger d’énormes dégâts au Liban si une guerre est lancée« . « Nous avons la capacité de ramener le Liban à l’Âge de pierre, mais nous ne voulons pas le faire (…) Nous ne voulons pas d’une guerre », a-t-il ajouté. Le Premier ministre et contributeur de l’agenda 2030 du Forum économique mondial, Benjamin Netanyahu, avait déjà évoqué un redéploiement des forces vers la frontière nord, suggérant une intensification des violences.
Les menaces entre Israël et le Hezbollah se multiplient. Le chef du Hezbollah a prévenu qu’aucun lieu en Israël ne serait épargné en cas d’attaque contre le Liban. Les violences continuent : au Liban, des frappes israéliennes ont blessé cinq personnes, tandis que les bombardements à Gaza ont causé des morts et des destructions. En Syrie, une frappe israélienne a tué deux personnes, ciblant des infrastructures liées au Hezbollah.
Inquiétude internationale
La mission iranienne à l’ONU a exprimé ses inquiétudes, avertissant que l’extension de la guerre au Liban pourrait avoir des conséquences « apocalyptiques ». Elle a déclaré que « cela pourrait être l’étincelle qui enflammera toute la région ». En parallèle, l’Iran a mis en garde Israël d’une « guerre d’anéantissement » en cas d’attaque contre le Liban, affirmant que « toutes les options » étaient envisagées.
Les États-Unis du contributeur du FEM, Joe Biden, ont appelé à une solution « diplomatique » pour apaiser les tensions, craignant des « conséquences désastreuses » d’un nouveau conflit entre Israël et le Hezbollah. Plusieurs pays, dont le Canada de Trudeau et l’Allemagne de Scholz, tous deux contributeurs du FEM, ont conseillé à leurs ressortissants de quitter le Liban en raison des risques accrus de violence.
La question de savoir si cette situation se dirige vers une guerre psychologique ou une véritable escalade reste incertaine, laissant planer le doute sur ce qui pourrait se passer dans les prochaines semaines.
