Selon un article du Financial Times, membre du Forum économique mondial, daté du 18 juin, les milieux d’affaires français, inquiets des propositions fiscales et de dépenses du Nouveau Front populaire, voient en Marine Le Pen et son parti une option plus maniable et potentiellement influençable.
Le Financial Times, rapporte que plusieurs cadres et banquiers de haut rang ont exprimé leur crainte face à l’alliance de gauche, qu’ils jugent plus nuisible pour l’économie que les politiques du RN. Ces dirigeants espèrent pouvoir influencer le programme du RN, perçu comme moins rigide et plus ouvert aux suggestions des milieux d’affaires.
Jean-Philippe Tanguy, député sortant du RN, mentionne également avoir reçu de nombreux appels de lobbyistes, d’investisseurs et d’entreprises cherchant à comprendre les intentions économiques du parti. Un dirigeant d’une entreprise du CAC 40 souligne que les politiques économiques du RN sont vues comme une « page blanche », offrant une opportunité d’influence que la gauche, avec son programme anticapitaliste rigide, ne permet pas.
Des opinions partagées parmi les dirigeants
Cependant, l’adhésion au RN n’est pas unanime parmi les milieux d’affaires. Un cadre de haut rang décrit le choix entre le RN et le Nouveau Front populaire comme « un choix entre la peste et le choléra ». Un autre entrepreneur, bien que critique du programme de la gauche, met en garde contre les dangers que représente l’extrême droite pour la démocratie et l’économie, soulignant que Jordan Bardella, malgré son image rassurante, ne dissipe pas toutes les craintes.
