Les Bad Gones, groupe de supporters de l’Olympique Lyonnais, ont publié un communiqué cinglant à l’encontre de la préfecture et des forces de l’ordre suite aux incidents survenus lors de leur déplacement pour la finale de la Coupe de France. Le groupe dénonce des manquements graves dans la gestion de la sécurité et l’escorte policière.
La journée a mal commencé pour les Bad Gones, dont trois bus sont arrivés avec plus de deux heures de retard à 8h30. Lors de leur arrivée au péage de Fresnes-les-Montauban, les supporters lyonnais ont découvert avec surprise que de nombreux bus de supporters parisiens étaient déjà présents, accompagnés de quelques forces de police.
Une erreur d’escorte critique
L’escorte policière des Bad Gones les a conduits directement au point de rendez-vous des supporters parisiens, tel que fixé par l’arrêté préfectoral. Cette décision, prise sans tenir compte de leur retard, a entraîné la convergence de leurs sept bus avec les 18 bus de supporters parisiens, créant ainsi une situation de tension extrême.
Des attaques violentes
Les tensions se sont rapidement transformées en affrontements violents. Les Bad Gones se sont retrouvés sous attaque et ont dû se défendre pour protéger leurs membres. Un de leurs bus a été volontairement incendié alors que des passagers étaient encore à l’intérieur. Les scènes de violence se sont intensifiées, certains assaillants étant armés de clubs de golf, marteaux, pieds de biche, barres de fer et couteaux, transformant la situation en véritable guérilla.
Une police dépassée
Selon le communiqué, les forces de l’ordre étaient peu nombreuses et dépassées par les événements. Les Bad Gones questionnent la gestion sécuritaire, se demandant comment, dans une société où les lois sécuritaires se multiplient, il est possible de faillir à gérer deux escortes de supporters préalablement planifiées.
Un appel à la responsabilité des pouvoirs publics
Les Bad Gones concluent en exprimant leur regret face à ces événements, tout en soulignant qu’ils ne peuvent assumer la responsabilité entière des incidents. Ils accusent les pouvoirs publics de ne pas avoir rempli leurs obligations de sécurité.
Ce communiqué met en lumière les défis sécuritaires lors des grands événements sportifs et pose des questions cruciales sur la gestion des foules et la coordination des forces de l’ordre.