Après que la France a accueilli l’organisation d’un événement mondial à l’occasion de l’Euro 2016, l’auteur s’interroge au moment de la coupe du Monde de Rugby (2023) et des Jeux olympiques (2024).
À travers cet essai, cet élu local témoigne modestement de ses inquiétudes, et propose un état des lieux inquiétant de la préparation de nos villes face aux risques liés au terrorisme.
Durant les deux prochaines années, la France va s’offrir aux yeux du monde, des caméras et des projecteurs en accueillant la Coupe du Monde de rugby et les Jeux olympiques.
Notre pays, du fait même de la « mondovision », va se retrouver dans l’œil du cyclone comme une cible de choix pour les quêtes sociales et sociétales, les grognes politiques, et deviendra le terrain de multiples actions de revendications. Mais plus grave encore, la France devra faire face à un risque terroriste, alors que près de cent quarante personnes radicalisées sortiront de prison d’ici à 2024.
Depuis le 14 juillet 2016 à Nice et l’attaque d’un camion fou qui a causé la mort de 86 personnes et fait 458 blessés (attentat revendiqué par l’organisation terroriste de l’État islamique, dite « Daech »), la doctrine de la France a changé.
Nous n’en sommes plus, en effet, à évoquer une simple notion de formation de la population.
Nous travaillons désormais sur les outils permettant de lutter contre le phénomène.
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Élu de la ville de Saint-Étienne et conseiller communautaire de Saint-Étienne Métropole depuis près de quinze ans, Lionel Boucher eut notamment la charge de la coordination des animations et des grands événements.
Depuis 1993 – date de son adhésion au CDS –, il a accompagné l’ensemble des refondations du centre de l’échiquier politique. De l’UDF au Modem, en passant par l’UDI, il fut collaborateur parlementaire à l’Assemblée nationale et membre d’une équipe de campagne lors de l’élection présidentielle de 2007.
Lionel Boucher est actuellement membre du bureau national de l’UDI et président de l’UDI de la Loire. Il enseigne la communication d’influence et de crise dans plusieurs écoles supérieures.
Il est le coauteur d’un premier ouvrage intitulé Une nouvelle feuille de route politique pour l’Europe (Éditions Cherche Midi), publié durant ses fonctions en tant que chargé de plaidoyers au Parlement européen.