Premier anniversaire du scandale au chantage intime : Publié par Pat. Françon

Depuis un an, la pléthorique direction de la communication de Saint-Etienne et de sa métropole aurait pu se mettre en chômage. Même lors de l’affaire Manufrance ou des exploits de l’ASSE, Saint-Etienne n’aura jamais autant bénéficié d’une couverture médiatique aussi dense et aussi géographique étendue.

Aujourd’hui, pour le premier anniversaire du pire scandale de l’histoire politique contemporaine stéphanoise, le Progrès sort presque une édition spéciale avec une Une et trois pages complètes d’articles. Sur le site du quotidien, chacun pourra lire l’article introductif consacré au Comité Défaite, ce collectif qui organise une manifestation comique lors de chaque conseil municipal.

Pour illustrer l’article, des militants masqués en Perdriau ont déployé sur la mairie une banderole Perdriau ouste! Les militants ont déclaré leur intention de poursuivre jusqu’au départ du maire.

Les articles intérieurs donnent la parole à des représentants du monde économique et politique. Tous sont très inquiets pour l’avenir d’une cité en plein marasme. Dès le mois d’octobre, il faudra bien doter, après les sénatoriales, la Métropole d’un exécutif.. A cette date, le président intérimaire, Hervé Reynaud, siègera sans doute au Palais du Luxembourg.

On sait que depuis des mois, M. Perdriau s’agite pour reprendre son poste de président. Une perspective qui n’enchante pas de nombreux élus métropolitains, des services et le monde économique tant l’image de Saint-Etienne est dégradée.

Ce cinéma médiocre ne peut durer. Hervé Reynaud présidera en octobre son dernier conseil métropolitain. Il aimerait organiser un vote de confiance et laisser la place à des vice-présidents jusqu’à la fin du mandat.
Cet été, c’est la victime, Gilles Artigues, qui a eu les honneurs de la presse avec des articles dans Libération, Paris Match et France-Info.