Le SIDO, événement phare de l’Internet des Objets (IoT), de la robotique et de l’Intelligence Artificielle (IA), a fait son grand retour à Lyon les 21 et 22 septembre. Attirant plus de 6 000 visiteurs à la Cité Internationale, l’événement n’était pas seulement une vitrine pour les exposants : il a aussi été marqué par une série de conférences, dont le thème récurrent était l’utilisation de la tech pour sauver la planète. L’une d’entre elle était intitulée « Éco-conception : outils, méthodes, approches ? »
Les différents intervenants ont commencé par donner leur définition sur l’éconception. Selon Arnold Daignière, Engineering Manger chez Bosch EMS, « L’écoconcéption c’est une approche méthodologique en vue de pouvoir diminuer l’impact d’un produit ou d’un service sur son environnement ».
La définition de Justinne Bonnet, fondatrice de Wedolow, un éditeur de logiciels d’aide à la conception d’applications embarquées et hébergées favorisant l’éco-conception de services numériques, n’est pas si éloigné.
Les enjeux autour de l’éco-conception sont multiples et nécessitent une approche méthodique et rigoureuse pour maximiser les chances de succès. Les entreprises doivent être prêtes à investir en temps et en argent pour adopter des outils et des méthodes d’éco-conception adaptés à leur contexte et pour concevoir des produits éco-conçus tout en garantissant leur qualité, leur performance et leur rentabilité, mais le jeu en vaut la chandelle. Les couts du réchauffement climatiques sont énormes et de toute façon cette démarche pourrait devenir une obligation légale vu la situation dans laquelle se trouve notre planète. « Il vaut mieux réagir que subir », nous a confié Arnold Daignière.