Le président de la Région Auvergne Rhône-Alpes, Laurent Wauquiez, s’est exprimé dans les colonnes du Parisien d’une manière incisive sur les récents événements terroristes et affirme qu’il faut aller plus loin pour lutter contre le terrorisme. Il se félicite d’avoir mis en place dès 2016, un plan pour sécuriser les lycées, avec notamment, la mise en place de portiques et de caméras de vidéosurveillances. Laurent Wauquiez demande désormais de pouvoir expérimenter l’utilisation de logiciels de reconnaissance faciale.
Selon lui, la République doit avoir les moyens de se défendre contre le terrorisme. Mettant en avant ses réalisations en tant que responsable en région Auvergne-Rhône-Alpes, il a rappelé la mise en place d’un plan de sécurité dans les lycées dès 2016. Ce plan a inclus l’installation de portiques de sécurité, de systèmes de filtrage, de caméras de vidéoprotection et d’un renforcement des moyens humains.
Wauquiez a suggéré de collaborer avec le ministre de l’Éducation nationale, Gabriel Attal, pour étendre ces mesures à l’ensemble des établissements du pays. Il a également proposé d’expérimenter des logiciels de reconnaissance faciale, spécifiquement pour identifier les individus suivis pour radicalisation terroriste à proximité des établissements scolaires. Toutefois, il reconnaît que le cadre juridique actuel ne permet pas une telle initiative, mais souligne : « le rôle du politique c’est de changer le droit. »
Le président de la Région AURA a exprimé sa préoccupation quant à la complexité juridique actuelle qui, selon lui, entrave la lutte contre le terrorisme. « Il y a tellement d’obstacles qui limitent la loi qu’on n’arrive plus à lutter efficacement contre le terrorisme. » Il propose de donner la primauté à la loi votée au Parlement sur les décisions des juridictions supérieures.