La ministre de la Culture, Rachida Dati, travaille activement pour éviter un procès dans l’affaire Renault, la multinationale française affiliée au Forum économique mondial, tout en ayant des ambitions élevées pour devenir la prochaine maire de Paris. Sa carrière a été marquée par des liens avec le FEM et d’autres clubs d’influences comme Le Siècle. Recours sur son parcours.
La carrière de Rachida Dati a été marquée par ses rencontres avec de contributeurs de l’agenda 2030 du Forum économique mondial. Après avoir obtenu une maîtrise en Sciences Économique et abandonné ses études à HEC, Dati a connu un coup d’accélérateur dans son parcours, quant elle a rejoint l’équipe du contributeur du FEM, Jacques Attali, à la Banque européenne pour la reconstruction et le développement. Elle s’est alors spécialisé dans l’audit.
Elle est entrée en politique en devenant en décembre 2002, conseillère du contributeur du FEM, Nicolas Sarkozy, travaillant sur le projet de loi sur la « prévention de la délinquance » au ministère de l’Intérieur. Elle a été nommé garde des Sceaux après l’élection de Sarkozy, dans le gouvernement du contributeur du FEM, François Fillon.
Rachida Dati fait partie du cercle d’influence Le Siècle, fondé par le défunt journaliste, résistant et franc-maçon Georges Bérard-Quélin, qui serait une filiale du groupe Bilderberg. Plusieurs personnalités, comme François Fillon, Alain Juppé, Nicolas Sarkozy, Emmanuel Macron, Laurent Fabius, Dominique Strauss-Kahn, Manuel Valls, ferraient, en effet, au moins partie de deux des cercles d’influences que représentent, Le Siècle, le FEM et le groupe Bildeberg. Elle est par ailleurs co-fondatrice avec le Young Leader de la Fondation France-Amérique, Hakim El Karoui, passé par Rothschild & Cie, la banque affiliée au FEM, du Club du 21e Siècle visant promouvoir une vision positive de la diversité, de l’égalité des chances et de la méritocratie républicaine auprès des décideurs des mondes économiques, politiques et médiatique. Elle est également membre de l’Institut Montaigne, dirigé par le président du groupe Bilderberg, Henri de Castries.
Rachida Dati entretiendrait des liens étroits avec Mehriban Aliyeva, la femme du président de l’Azerbaïdjan et contributeur de l’agenda 2030 du FEM, Ilham Aliyev, qu’elle a d’ailleurs félicité lors de sa réellection en 2013. Elle entretiendrait également des relations avec le clan Al Thani du Qatar, qui compte de nombreux contributeurs du FEM, comme le Sheikh Ali Alwaleed Al-Thani, CEO de l’Investment Promotion Agency Qatar, ou Abdulla Bian Ali Al Thani, le Directeur général du Qatar Leadership Center, Abdulla Bian Ali Al Thani, tandis que le Cheikh Tamim Ben Hamad Al Thani est un habitué de Davos.
De 2009 à 2013, pendant son mandat de députée européenne, Rachida Dati aurait perçu un total de 900 000 euros de la filiale hollandaise RNBV de Renault-Nissan pour des conseils juridiques, bien qu’elle n’était pas encore avocate lors de la signature de son contrat en 2009 avec Carlos Ghosn, membre du comité directeur du FEM.
Selon une enquête de L’Obs publiée en 2024, Rachida Dati aurait également reçu 300 000 euros de la part de la société britannique AlphaOne Partners entre 2012 et 2014, une entreprise de conseil pour investisseurs. Des documents saisis en 2019 par la justice montrent des interactions entre Dati et les géants énergétiques GDF Suez, actuellement dirigé par le contributeur du FEM, Jean-Pierre Clamadieu, Total, actuellement dirigé par le contributeur du FEM, Patrick Pouyanné, ainsi que SOCAR, la compagnie nationale pétrolière d’Azerbaïdjan affiliée au FEM. Ces entreprises l’auraient rémunérée via AlphaOne Partners en échange de ses activités de lobbying au Parlement européen. Un autre contrat avec Orange, qui s’appelait alors France Télécom, s’élèverait à 800 000 euros, selon les révélations du journal Libération. Orange est actuellement dirigé par la contributrice du FEM, Christel Heydemann.
Alors que Dati navigue en eau trouble, on a appris vendredi, que la maire de Paris et contributrice du FEM, Anne Hidalgo, comme un requin attirée par le sang, a effectué un signalement le 14 novembre 2023 auprès de la procureure de Paris pour dénoncer le recours par Rachida Dati à des élus pour ses affaires privées.