Quand Gilles Artigues occupe une page entière dans Libération.

Publié par Pat Françon

Le quotidien national vient de consacrer sa rubrique « portrait » à Gilles Artigues, « victime du chantage à la sextape pendant de longues années ». Le journaliste Marc Doineau évoque ensuite les enfants qui font des cauchemars avant de reprendre vite leurs activités.

A l’inverse, Gilles Artigues a passé des années à douter, à vivre dans l’humiliation et la tentation du suicide. Le journaliste souligne le rôle positif de l’épouse et des quatre enfants de Gilles Artigues.
Aujourd’hui, l’ancien député, dégoûté de la vie politique, déclare au quotidien recevoir de nombreux messages de soutien. Et même, s’il a vécu « l’horreur et l’enfer, » il refuse de tomber dans la haine et la vengeance.

Le journaliste estime ensuite que cette sordide histoire pourrait constituer le scénario d’un film. Il raconte le congrès d’élus à Paris et la scène de la sextape. Pour clore par une citation de Gaël Perdriau : « je vais mettre toute mon énergie et ma détermination, comme je le fais dans tous les cas, pour travailler à l’avenir de ma ville et à démonter mon innocence ».

C’est ensuite la traversée du désert de Gilles Artigues qui est évoquée dans l’article avec un personnage « pile et face » qui jouait un rôle et chez certaines choses à ses proches. Trois jours avant l’article de Médiapart qui a plongé Saint-Etienne dans le dégoût, Gilles Artigues a convoqué sa famille.

Dans son job à la tête de l’enseignement catholique du Tarn, il s’épanouit à nouveau dans sa vie professionnelle. Libération évoque la création d’une plateforme pour les personnes victimes de chantages.
Pour terminer en imaginant un procès en 2024 et évoquer « un maire qui s’accroche à son fauteuil « Jusqu’à quand ? »