Dans un article intitulé « STMicroelectronics, ProLogium… Des giga-usines étrangères qui coûtent très cher au contribuable français », Marianne s’interroge sur la course effrénée du gouvernement français pour attirer les géants de l’industrie sur son territoire, à grand cout de subventions. Il convient de relever que la plupart des entreprises citées par nos confrères concernent le secteur des puces et des semi conducteurs cher au Forum économique mondial et que la plupart des entreprises citées sont affiliées au FEM.
Nos confrères rappellent que lors d’un événement récent à Crolles, près de Grenoble, le ministre de l’Économie et contributeur de l’Agenda 2030 du Forum économique mondial, Bruno Le Maire, a annoncé un investissement majeur de 7,5 milliards d’euros dans une nouvelle usine de semi-conducteurs. À l’origine de cet investissement colossal, on retrouve notamment la société franco-italienne, STMicroelectronics, qui commercialise des puces électroniques et fait partie des organisations affiliées au Forum économique mondial. Son Vice-président exécutif et président, de la Région Grande Chine et Asie du Sud, François Guibert, est d’ailleurs un contributeur des FEM. Une autre entreprise a sorti le chéquier dans ce projet. Il s’agit de l’entrepris américaine GlobalFoundries, l’une des plus importantes entreprises indépendantes de fonderie de semi-conducteurs au monde, principalement détenue par Abu Dhabi Investment Authority, le fonds souverain d’Abou Dhabi, qui est également membre du FEM. Toutefois Marianne relève que cet investissement colossal implique une aide directe de 2,9 milliards d’euros de l’État, soit près de 40% du coût total du projet, soulevant des questions sur la viabilité économique et l’impact sur le contribuable.
La France a également accordé 1,5 milliard d’euros à l’entreprise taïwanaise ProLogium, un développeur et fabricant de batteries à semi-conducteurs pour la construction d’une usine de batteries électriques à Dunkerque, pour un investissement total de 5,2 milliards d’euros, selon nos confrères. Prologium est détenu en partie par Vinfast et Mercedes-Benz dont le groupe Daimler fait partie du Forum économique mondial. En 2022, la Compagnie Sidérurgique Coréenne POSCO a investi un montant non divulgué dans ProLogium. POSCO fait également parti du FEM.
En 2021, ProLogium a mené une ronde de financement de 326 millions de dollars avec le rachat de SoftBank China Venture Capital et de Primavera Capital Group une autre entreprise affiliée au FEM, ce qui a placé la valorisation totale de l’entreprise entre 2 et 3 milliards de dollars.
Selon Marianne, cette générosité suscite des jalousies et des interrogations, notamment par rapport à ACC, une coentreprise française, créée par Stellantis, TotalEnergies, qui est membre du Forum économique mondial et Mercedes-Benz qui appartient au groupe Daimler affilié au FEM. Cette entreprise concurrente de ProLogium, déplore n’avoir reçu que 846 millions d’euros d’aides publiques en France et a réclamé une rallonge alors qu’elle a inauguré un premier site dans le Pas-de-Calais.
Dans les colonnes de nos confrères, Thomas Grjebine, du Centre d’études prospectives et d’informations internationales, évoque également le cas du constructeur de voitures électronique chinois BYD, dont le président Wang Chuanfu est un contributeur de l’Agenda 2030 du Forum économique mondial. Selon Grjebine, « Subventionner un concurrent direct comme le constructeur chinois BYD, qui réfléchit à s’installer en France, pose question ».
Nos confrères relèvent que ces subventions massives ne concernent pas que la France, du contributeur de l’Agenda 2030, Emmanuel Macron, citant l’exemple de l’Allemagne du contributeur du Forum économique mondial, Olaf Scholz, qui a réussi à attirer Intel, le second fabricant mondial de semi-conducteurs, qui fait également partie du FEM.
Selon Marianne, « Bruno Le Maire et les autres gouvernants » européens n’ont pas vraiment le « choix » et réagissent à l’Inflaction Réduction Act, le plan protectionniste américain mit en place par un autre contributeur de l’Agenda 2030 du Forum économique mondial, le président américain, Joe Biden, qui « prévois le versement de subventions publiques, à hauteur de 391 milliards de dollars sur dix ans, pour les entreprises de l’industrie verte désireuses de s’implanter aux États-Unis ».
Pour rappel, alors qu’il était en voyage au Japon, lors du G7 à Hiroshima, pour discuter de la coopération dans le domaine des puces électroniques et sécuriser la chaîne d’approvisionnement des semi-conducteurs, Thierry Breton, avait répondu à l’invitation du fondateur du Forum économique mondial, Klaus Schwab, pour participer à un évènement organisé à Tokyo par le FEM.
Aujourd’hui, le commissaire européen annonce qu’est à Singapour pour approfondir le « partenariat digital » avec Singapour et discuter « Géopolitique des supply chains », « Pôle régional des semi-conducteurs » et des « Échange sur la régulation des plateformes », avec la ministre en charge du numérique Josephine Teo, qui est une contributrice de l’Agenda 2030 du Forum économique mondial.
Dans un autre tweet, il explique que les « semiconducteurs, technologies de défense et sécurité… L’excellence industrielle et technologique fait recette partout dans le monde — et notamment en Asie! ».
Il se dit ravi d’avoir « échanger aujourd’hui à Singapour » avec Soitec, STMicro et Thales.
Soitec est une entreprise industrielle française qui conçoit et produit des matériaux semi-conducteurs qui appartient à BPI France, mais également au fonds de pension américain Black Rock, qui fait partie des organisations affiliées au forum économique mondial.
Concernant Thales, il convient de préciser que Thierry Breton a été le président du groupe français spécialisé ans l’électronique, l’aérospatiale, la Défense, la sécurité et le transport terrestre au début des années 2000 quand il s’appelait encore Thomson. Le groupe Thales est détenu à 25,8% par l’État Français, à 24,7 % par Dassault Aviation, qui fait parti du FEM, à 1,94 % par Black Rock et à 1,31 % par The Vanguard Group, les deux fonds de pension possédant chacun des parts de leur « concurrent ». Il convient également de rappeler que The Vanguard Group possède des actions dans la plupart des labos pharmaceutiques et dans la plupart des Gafams.